Nous nous croyons libre dans nos démocraties, mais est-ce la réalité ? Sommes-nous vraiment libre ?
Il s’avère que la forme de gestion capitaliste a changé, elle s’est mondialisé, globalisé. En parallèle l’homme occidental a vu sa capacité de consommation augmenter grâce aux crédits (nouvelle forme d'asservissement?) et à la diminution des prix de certain produit fabriqué dans les pays en voies de développement.
On pourrait croire aussi que les médias et industrie culturelles suivent les envies du peuple, pour lui apporter de quoi calmer sa soif de culture.
Mais tout cela n’est qu’illusion !!
Comme le dit l’économiste Rifkin, le capitalisme est devenu « culturel ». Auparavant il se servait de l’aliénation du travail pour contrôler les masses, maintenant il a une nouvelle arme, l’industrie culturelle et médiatique qui lui sert à conditionner et contrôler le comportement humain. Il ne s’en cache même plu, il n’y a qu'à voir les propos* de monsieur Le Lay, président de TF1, la chaîne la plus regardé en France.
On veut faire croire aux consommateurs ( car maintenant nous ne sommes plus que des consommateurs), qu’ils font un choix personnel en regardant telle émission, en achetant tel produit, etc.. Alors que nous sommes complètement aliénés par le lavage de cerveau permanent que nous vendent ces industries. Chez le philosophe allemand Théodore Adorno philosophe allemand ce phénomène prend le nom de « besoin rétroactif ».
On comprend mieux pourquoi la bourgeoisie se gave généreusement dans toutes les entreprises médiatiques et culturelles, ce n’est pas un moyen pour faire prospérer la liberté comme certain voudrait bien le croire.
La vie politique de nos nations démocratiques dépend du même ressort, le « besoin rétroactif » joue aussi dans le choix de nos dirigeants, qui bien-sur sont étroitement liés aux industrielles. La politique ne se fait plus aux niveaux des idées, mais prend sa place dans les magazines peoples, où la démagogie et aussi importante que le nombre d’apparition à la télévision.
Comme le dit si bien Monsieur Sarkosy : « La communication passe avant l’action »*, et effectivement pas un jour ne passe sans que l’on ne voie ce personnage sur nos écrans de télévision.
La liberté dans cette démocratie n’est que fictive, comme le montre ce sondage paru dans Métro qui montre que moins de 20% des gens pensent qu’un ouvrier pourrait devenir Président de la république. Et pourquoi ? Parceque la télévision l’a dit ?
La liberté n’est pas acquise, il faut se battre tous les jours pour qu’elle devienne réalité.
*pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).
Libération 10-11/07/04
* Lire « Nicolas Sarkosy ou le destin de Brutus » aux éditions Denoël
1 commentaire:
Je comprend mieux ton commentaire sur mon blog .. j'ai 16 ans et oui, moi il me faut un "petit susucre" pour avançer. J'en connais des gens, beaucoup moins philosophe que toi et sans vraiment d'"idéal" ou d'idéologie peut importe comment çela s'appelle, je ne suis pas un "litteraire"; et qui on vraiment besoin de ce fameux "petit susucre" pour se bouger un peu le cul dans la vie. Il y en a pas mal qui reste chez eux devant leur Pc a jouer à des jeux stupides à longueur de journée, et moi franchement je considère que ma vie est moins triste que la leur. Le communisme, c'est pour la minorité des gens "intelligent" qui ont des convictions.. pas pour la majorité, surtout en France, de feignasses et d'intéressés.
Respectueusement, ( pas comme toi ) et dans l'attente de ta réponse.
Aryesis
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