mercredi, février 24, 2010
mercredi, mai 14, 2008
Quand les OGM font faire grisse mine au Président
"Il est clair pour nous que ce vote contre le projet de loi OGM n'est pas un simple incident de procédure, comme essayent de le faire croire le gouvernement et l'UMP. Il est clair que la désaffection des députés UMP au moment d'un vote régulièrement inscrit à l'ordre du jour et archiprévisible, a une signification politique qui ne fait que confirmer les nombreuses oppositions au texte qui s'étaient déjà exprimées au sein de l'UMP. N'oublions pas que lors du vote en première lecture, le texte n'avait été adopté à l'Assemblée qu'avec dix voix de majorité alors que l'UMP en compte plus de soixante!
La décision du Premier ministre François Fillon de poursuivre l'examen du projet de loi comme si de rien n'était est donc d'abord un coup de force politique: jamais un gouvernement n'avait décidé de passer outre un vote majoritaire de l'Assemblée depuis le début de la Ve République, il y a cinquante ans.
C'est aussi un coup de force juridique. En effet, selon l'article 91 du règlement de l'Assemblée, le texte devrait être considéré comme rejeté. Seul un nouveau texte devrait pouvoir être réexaminé en reprenant la procédure législative depuis le début.
Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, la simple réunion d'une commission de sept députés et sept sénateurs, prévue à l'article 45 de la Constitution, ne peut pas s'appliquer dans pareil cas."
François de Rugy | Député Verts
mercredi, mai 07, 2008
OVE (offre valable d'emploi) arme idéologique.
Une critique de l'OVE (offre valable d'emploi) qui me parait très juste. Comme quoi même dans les radios ralliées au pouvoir cela commence à s'énerver.
PS : c'est après les pubs.
Cela s'ecoute : ici
Pour rester dans le même sujet, une petit chanson du dernier Lofofora
lundi, mai 05, 2008
1er Mai au Venezuela
A la veille du 1er mai, à Caracas Hugo Chavez a annoncé une augmentation de 30% du salaire minimum et a signé le décret.De plus, l'ensemble des salariés des services publics a lui aussi été augmenté de 30%.
Vous pouvez voir son incroyable discours dans une video à cette adresse :
http://www.aporrea.org/actualidad/n113374.html
Pour ceux qui ne parle espagnole, Chavez annonce d'un air sérieux l'augmentation de 2% du salaire minimum. Puis il éclate de rire et explique : " Ça c'est le chiffre que promettrait un neolibéral. Mais dans le Venezuela socialiste le chiffre sera un autre : 30%".
Ce qui fait du Venezuela le pays d'Amérique Latine avec le plus haut salaire minimum.
A la fin de son intervention Chavez signe le décret qui nationalise l'industrie sidérurgique de l'Orinoco (SIDOR), la plus importante du pays. Les anciens patrons, Venezueliens et étrangers, ont refusé depuis des mois d'augmenter les salaires des ouvriers. Aujourd'hui ces patrons ne sont plus là, à la grande joie des salariés.
jeudi, mai 01, 2008
Le retour de Lofofora
la nouvelle date d'octobre, mais je me devais de parler du dernier album de Lofofora, un Album très sombre et très rock.
Certaine chanson son exceptionnelle : "tous les mêmes"; "comme des bêtes", etc
A signaler un featuring avec un des chanteurs de Stupflip dans l'excellentissime "Torture" sur le milieu du travail.
Le clip de la chanson qui porte le nom de l'album.
mercredi, avril 30, 2008
lundi, avril 28, 2008
Capitaine Alatriste d'Arturo Perez-Reverte
Nous voilà plongés dans l’Espagne de Philippe IV, au 17eme siècle. L’Espagne est encore une grande puissance politique , même si la mauvaise gouvernance de Philippe III, montre le chemin du déclin. D’ailleurs dans le ton du narrateur qui raconte l’époque où il était le jeune protégé du Capitaine Alatriste, on sent que c’est Espagne est entrain de chuter, dans un futur incertain.
Dans cette Espagne où les inégalités sont flagrantes, où la corruption est général, le capitaine Alatriste loue son épée au plus offrant, ancien soldat des guerres de Flandre, démobilisé pour cause d’une grave blessure, il est plongé dans une sombre conspiration, fourbi par le secrétaire du roi et l’inquisition. Mais le peu d’honneur qui lui reste, lui créera de puissant ennemi proche du roi.
L’auteur retranscrit l’Espagne du 17eme siècle, avec cette teinte de vérité qui fait que nous arrivons parfaitement à nous imaginer dans les rues de Madrid à cette époque. On partage avec les protagonistes le tourment de ce pays , en proie à la décrépitude de fin de règne.
La culture historique espagnole surgie à chaque page de ce roman, on apprend à vivre avec les artistes de l’époque.
Si les 3 mousquetaires vous ont fait rêver, alors il faut sans aucun doute , vous procurez les aventures du capitaine Alatriste. Le genre cape et épée est de nouveau magnifié par Arturo Perez-Reverte. Je vous conseille de ne plus tarder et de vous plonger dans les complots de la cour d’Espagne qui n’ont rien à envier, à ceux de sa consœur française.jeudi, août 30, 2007
JUSQU'OU LE CRESCENDO DANS L'HORREUR ?
Arrêtés lundi matin à 7 heures Yekaterina et Vladimir Popov devaient être expulsés mardi à 9h. L'expulsion minute a finalement échoué. Ils ont été transportés au centre de rétention de Oissel avec leurs deux enfants Véronique(4 ans) et Geoffrey (quelques mois) mais une nouvelle tentative d'expulsion est prévue pour demain , 31 août.
Connaissant les risques qu'ils encourent en cas de retour au Kazakhstan, ils supplient les autorités françaises de les autoriser à laisser Véronique et Geoffrey à leur grand-mère maternelle à Angers.
Ils demandent que leur déclaration soit diffusée et portée à la connaissance du public afin que chacun mesure les horreurs auxquelles conduit l'acharnement du gouvernement contre les sans papiers en général et contre cette famille en particulier.
RESF
"La France nous oblige à partir vers la mort, c'est sûr à cent pour cent.
"Encore plus depuis que la préfecture des Ardennes a fait faire une enquête auprès de la police du Kazakhstan, le KNB, ancien KGB.
"Tout le monde peut comprendre qu'il est impossible pour nous de rentrer sans danger au Kazakhstan, où les russes qui restent sont déjà très brimés.
"Véronique et Geoffrey, nos deux enfants aussi trouveront la mort là-bas, et quelle mort ! Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j'ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m'ont dit non, les enfants viennent avec vous.
"Si on nous embarquait de force, qu'on ait au moins pitié de nos enfants, qu'ils soient confiés à ma mère."
Yekaterina et Vladimir POPOV
Il ne reste que quelques heures pour sauver Yekaterina et Vladimir POPOV et leurs enfants Véronique et Geoffrey
Pour protester n° pref Ardennes : 03 24 59 66 00
Fax de la préfète : catherine.delmas-comolli@ardennes.pref.gouv.fr
Fax de la pref : 03 24 59 67 55 et : 03 24 59 66 12
Secrétaire Général : vincent.desoutter@ardennes.pref.gouv.fr Fax : 03 24 59 66 60
Directrice de la Réglementation : nadine.estermann@ardennes.pref.gouv.fr Fax : 03 24 59 67 19
Directeur de cabinet : franck.chaulet@ardennes.pref.gouv.fr
Tél du service concerné à la pref (heures de bureau) : 03 24 59 67 55.
Fax ministère: 01 55 55 49 20 Standart 01 77 72 61 00
Brice Hortefeux au Conseil régional Auvergne
*Région :* Auvergne <http://www.arf.asso.fr/index.php/regions/auvergne>
*Tél. :* 04 73 31 85 85 *Fax :* 04 73 36 73 45
Guillaume Larrivé, Directeur-adjoint cabinet du ministère R et D, sur son blog g@larrive.com
Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
lire les Echos
Il suffit d'aller au 1er bar PMU du coin (le dernier lieu à la mode, pour les conseils au président) pour savoir qu'il y a un probleme de pouvoir d'achat.
Mais nous précise les Echos ce n'est pas en injectant de l'argent dans le système qu'il va procéder mais en faisant "jouer le jeu" de la concurrence comme par exemple faire cette énorme reforme qui est de "faire figurer clairement sur les relevés de compte mensuels les frais divers qu'elles factures à leurs clients" si ca c'est pas du volontarisme , il se met vraiment trop en danger.
Il demande de plus aux opérateurs de téléphone mobile de faire mieux jouer la concurrence. (est ce qu'il en déjà parlait à son ami Martin, il faudrait pas qu'il se fache, sinon il va faire comment pour payer ces prochaine vacances le NS?) comme on a pu voir du coté du pouvoir d'achat les reformes ont l'air vraiment très forte .
Et la compétitivité dans tous cela, on oublie pour l'instant la TVA sociale offensive ne veut pas dire attaque aveugle, mais on s'attaque à la Taxe professionnelle qu'il espère pouvoir abaisser sans donner de date précise c'est dans le carton.
voilà on en sera pas plus sur l'offensive économique de NS sauf qu'il voudrait réduire les dépenses publiques comment (on le sait déjà en éliminant les fonctionnaires et en vendant les bijoux de famille) cela n'est pas écris dans les Echos.
Heureusement que ce sont en majorité les laquais qui lisent ce genre de nouvelle, parce qu'on pourrait croire que l'on nous prend vraiment pour des cons.
Question du jour : quelles sont les mesures fiscales votées cet été, en faveur des ménages à part la subvention de la propriété (loi pas très libéral) qui a été coupé à moitié par les "sages"
mardi, juin 12, 2007
Les ogres de Barback pas à la norme sarkozyste
Le concert donné à Oyonnax le 5 mai 2007 par Les Ogres de Barback a provoqué un conflit entre les Ogres et la municipalité d’Oyonnax et en particulier avec son maire, Jacques Gobet. Celui-ci a envoyé, au groupe, la lettre, reproduite ci-dessous, au lendemain de leur prestation musicale. À lire, également ci-dessous, la réponse éloquente des Ogres…
« J’ai, dès le dimanche 6 mai au matin, été informé de l’incident qui a eu lieu au Centre Culturel lors du spectacle donné le samedi 5 mai au soir par les Ogres de Barback, incident au cours duquel le spectacle a servi de prétexte à une action de propagande politique dirigée contre l’un des candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, et en faveur de son adversaire, Ségolène Royal. Cet incident appelle quatre remarques de ma part : 1. La prise de position publique a violé la neutralité républicaine qui doit avoir cours à l’intérieur des bâtiments publics. 2. Au moment des faits, la campagne officielle était close depuis la veille à minuit, ce qui constitue une circonstance aggravante. 3. La prise de position des artistes a heurté et choqué les convictions d’une partie importante du public qui n’a pas manqué, dès le lendemain et les jours suivants, de m’en faire part. 4. Cette intervention intempestive autant que mal venue a eu lieu au cours d’un spectacle pour lequel les artistes étaient payés par la ville d’Oyonnax : elle a donc eu lieu au frais des contribuables locaux d’une ville où les électeurs ont voté Sarkozy à près de 60 %. Sur ces 4 points, j’exige des explications écrites de la part des artistes des Ogres de Barback. » Le Maire, Jaques Gobet
Réponse des Ogres de Barback :
« Dans votre courrier, vous vous permettez d’exiger une réponse de notre part. Mais qui êtes-vous donc et quelle saurait être votre légitimité pour exiger quoi que ce soit d’artistes, aussi libres que n’importe lequel des citoyens de ce pays ? Tout d’abord sachez, Monsieur, que la personne qui vous a informé ne semble pas en mesure d’apprécier correctement le sens des mots. En effet, il n’y a eu aucun incident lors de notre représentation. Un passage vidéo de notre spectacle, non relayé par la moindre intervention orale des membres de notre groupe qui plus est (ce qui serait pourtant notre légitime droit d’expression), a semble-t-il dérangé l’un(e) des élu(e)s de votre commune. Cela s’arrête là. Vous conviendrez, Monsieur, qu’il n’y a pas lieu ici de parler d’incident. Si, donc, nous avons choisi de répondre à cette missive hargneuse et foncièrement creuse en termes d’argumentation, c’est pour vous rappeler à notre tour quelques évidences qui semblent vous échapper : Il est profondément dommage qu’un élu de la République ignore que le principe de neutralité républicaine ne s’applique, bien évidemment, qu’aux agents de l’Etats dans l’exercice de leurs fonctions. C’est, en outre, un principe applicable aux personnes et non aux lieux, que ceux-ci soient publics ou non. Le problème, Monsieur, tient dans le fait que vous mélangez malheureusement un certain nombre de choses pour servir votre propos, qui s’en trouve, du coup, profondément décrédibilisé. Ainsi, la date de clôture de la campagne officielle ne concerne qu’une minorité de catégories, dont les principales sont les partis politiques ou associations affiliées à ceux-ci, et à quelques autres (audiovisuel, notamment). Vous serait-il également venu à l’esprit d’interdire entre le vendredi 4 mai à 23h59 et le dimanche 6 à 20h, à vos contribuables, citoyens au même titre que nous, de débattre de politique là où ils le veulent ? Vous affirmer ensuite qu’une partie importante du public aurait été heurtée dans ses convictions : notre groupe, puise une part de sa reconnaissance dans le fait de véhiculer à travers ses chansons des valeurs d’humanisme, de générosité et de tolérance. Ce que vous écrivez ne saurait donc recouvrir la moindre réalité. Il faut avoir été absent ce soir-là pour oser poser sur le papier de telles aberrations ! Surtout, depuis quand les artistes, peu importe le champ dans lequel ils évoluent, doivent-ils prendre garde à ne heurter personne À vous entendre, nombre d’auteurs de théâtre ou de chansons devraient être interdits de représentation dans votre ville (nous vous épargnons cette liste). Enfin, et c’est la cerise sur cet indigeste gâteau, vous brandissez un argument particulièrement novateur. Une ville devrait, pour les dépenses qu’elle prend en charge au niveau culturel tout au moins, tenir compte, en pourcentage, de l’orientation politique de ses habitants. Il vous faudrait donc accueillir, à cachet équivalent, trois spectacles estampillées de droite pour deux autres que vous présenteriez de gauche. L’école républicaine nous avait pourtant appris qu’un édile doit raisonner en terme d’intérêt général plutôt que d’orientation partisane. Et, tant qu’à être cohérent, vous devriez commencer par rebaptiser votre Centre Culturel Aragon, pour lui substituer celui de Johnny Hallyday ou de Doc Gynéco. Monsieur, nous ne vous saluons pas. » PS : Il va de soi que nous entendons donner une certaine publicité à votre courrier. À bon entendeur… » Les Ogres de Barback
reponse à l'article "Chavez éteint la télé"
Voilà un commentaire à un article de Dante Sanjurjo sur politis qui reprenait les accusations des médias dominant.
Je suis surpris du peux de sérieux de l’entrefilet de Dante Sanjurjo sur la perte d’agrément par la chaîne RCTV au Venezuela. Je ne pensais pas que Politis pouvait tomber dans le grossier piège mis en place par les médias dominant à la solde du néolibéralisme.
Le journaliste nous présente la fin de l’agrément de cette chaîne, comme une fermeture totale. Les termes : « réduit au silence » en début d’article montre bien le peu de sérieux de celui-ci, car seul la diffusion analogique a été interrompue, alors que RTCV est toujours diffusé sur le satellite, le câble et internet. Toujours dans ce même paragraphe il nous parle d’étudiants dans la rue sans préciser que ce sont surtout des étudiants des facultés privées, donc la couche minoritaire et aisée qui se retrouve dans la rue, les mêmes qui avaient soutenu le coup d’état de 2002, où RTCV avait eu un rôle déterminant avec appel en direct au coup d’état, utilisation des locaux pour préparer ce coup d’état. (Dans n’importe quelle démocratie européenne cette chaîne aurait déjà été interdite depuis longtemps.)
De plus le 7 juin, un fait insolite pour une dictature c’est produit, l’assemblée nationale vénézuélienne invite les étudiants protestataires et ceux pro-Chavez à venir s’exprimer et débattre sur cette évènement.
Vous pouvez trouver les séquences vidéos à cette adresse : http://www.aporrealos.org/oposicion/n96269.html
En regardant les vidéos, vous pourrez remarquer qu’après la première déclaration de l’étudiant opposé à Chavez Douglas Barrios, les interventions se suivent jusqu’à la dernière intervention le leader étudiant Hector Rodriguez qui remarque la dernière page, oubliée, du discours de Douglas Barrios, il se permet de lire cette page et s’aperçoit que c’est en fait un vrai scripte écrit par la société publicitaire américaine Arts Publicidad.
Rodriguez montre aussi la page web des étudiants démocrates ou l’on peut voir le fameux logo de l’organisation Otpor, spécialiste des coups de force pro-occidentale en Serbie, Ukraine, Georgie, etc… et lié aux services de Condoleeza Rice.
Voilà pour l’opposition étudiante.
Maintenant on peut aussi revenir sur la liberté de la presse mis à mal, par le « dictateur populaire » ( dixit Canal +) Chavez. C’est sur que lorsque l’on sait que 80% des mendias vénézuéliens sont privés et anti-Chavez, on peut comme RSF avoir peur de la liberté d’expression et faire du lobbying pour que 60 député européen aux ordres votes un texte de condamnations.
Si vous avez de plus d’information, pour éviter de tomber de la caricature journalistique je suis à votre disposition.
je vous conseille si vous lisez l'italien de lire l'article de Valerio Evangelisti sur cette fermeture.
c'ets là http://www.carmillaonline.com/archives/2007/06/002269.html#002269
mardi, mai 08, 2007
Police Justice Medias sont dans un bateau...
Voici un texte qui me parait tres interessant tiré du site http://www.actujuridique.com/
Justice-Police-Médias : une relation très possible
Invités au salon du livre de Chaville dont le thème était « Police/Justice/Médias: une relation impossible? », Elie Escondida et Dante Timélos y ont distribué le texte suivant.La police, la justice et les médias ne s’opposent en rien. La police, la justice et les médias ont le même horizon: celui de la perpétuation de l’ordre social et des injustices qui lui sont constitutives. Un ordre où il y a des riches et des pauvres, des exploiteurs et des exploités, des possédants et des dépossédés, et des gens qu’il faut bien soumettre par la force si on veut qu’ils restent à leur place.
Chacun, il est vrai, joue sa musique. À la police le maintien brutal de l’ordre : à la justice l’habillement de cette brutalité par les couleurs du droit : et aux médias la propagande qui justifie le tout.
Cette propagande est multiforme. C’est le journaliste qui ne prend ses infos qu’auprès de ses correspondants à la préfecture de police. C’est le énième « reportage » en direct des banlieues chaudes. C’est l’avalanche des feuilletons télévisés à la gloire des flics ou des juges. C’est cette impression qui se dégage des pages des faits divers que tout n’est que crime. Tout le reste, c’est à dire l’essentiel de l’activité de la police, et sa véritable raison d’être, disparaît derrière l’incessante publicité faite aux affaires sanglantes : en 2005 , il y a eu 500 condamnations pour homicides volontaires et 1600 pour viols pour presque 500 000 gardes à vue..
Les éventuels tiraillements entre les trois institutions portent sur des détails et jamais sur l’essentiel. Faut-il un peu plus de « présomption d’innocence » ? Un léger plus de « droit à l’information » ? Une soupçon supplémentaire de « droits de la défense ? » Un chouïa moins de « course au sensationnel » ?
Mais qui est concerné ? Pour les dizaines de milliers de prévenus qui passent à la chaîne en comparution immédiate et dont le dossier est constitué uniquement à charge pendant leur garde à vue, de tels débats sont tout simplement hors sujet. Ils ne les concernent pas. Leurs condamnations pleuvent dans l’anonymat routinier de la justice de masse sans que personne ne s’y intéresse vraiment, à l’exception de quelques chroniques hebdomadaires dans un ou deux journaux.
Ces quelques articles de presse critiques sur la justice et le droit sont marginaux, et ont vocation à le rester. Car si les policiers sont violents, les juges injustes et les journalistes partiaux, c’est bien parce qu’il y a un système qui attend d’eux qu’ils soient ainsi : et l’existence de quelques exceptions, loin de témoigner de la réforme possible d’un tel système, ne fait qu’en souligner la force, puisque celui-ci sait pertinemment où la somme des intérêts et des pressions diverses finira bien par faire pencher la balance au bout du compte.
Il n’y a donc rien à attendre ni de la presse, ni de la justice, ni de la police : il n’y a qu’à les combattre, à la manière, par exemple, des révoltés de l’automne 2005.
Elie Escondida et Dante Timélos
Le roi est mort vive le roi
- Que pensez de l’élection du nabot Sarkozy ?
J’avoue ne pas être abattu comme le plus part de mes amis qui pensent être sincèrement de gauche, par le résultat de ces élections. Je trouve au contraire que c’est une bonne chose avec Sarko on aura de toute façon la politique de Sego sans les couches de peintures sociales qui se détériore très rapidement.
Je suis plus surpris par une partie des électeurs de Sarko, qui semble désemparé de la victoire de leur poulain.
Le vote Sarko, à mon avis, suit deux chemins qui souvent se croisent, celui de l’électeur perdu qui ne veut pas de responsabilité mais d'un leader qui trace le chemin (quel que soit ce chemin), d’ailleurs, ces personnes ne veulent surtout pas avoir à faire avec la politique dans le sens premier du terme, la gestion de la cité.
C’est typique du syndrome de la servitude volontaire, où de l’infantilisme, si je n’ai pas de responsabilité rien ne peut m’arriver.
Le deuxième chemin celui qui met à mon avis dans le désarroi ces électeurs de Sarko anxieux et celui du vote de la peur, de la peur du monde et des étrangers qui peuplent ce monde, qui sont obligatoirement dangereux. Malheureusement la xénophobie avec le recul du monde progressiste est revenue en force et beaucoup d’électeur Sarkozyste, on eu comme seul moteur cette peur là.
lundi, mai 07, 2007
L'oeil de Caine
Nous voilà plongé dans le monde de la télé réalité, un sujet qui devint à la mode de nos jours.
Hazel Caine productrice de talent aux dents longues décide de monter une émission de télé réalité qui va révolutionner le genre. 10 Candidats qui cachent un terrible secret vont devoir vivre ensemble devant les téléspectateurs. Mais tout va déraper quand le bus des candidats va être détourné par un dangereux schizophrène qui va créer ces propres règles du jeu, on s’aperçoit alors que les histoires de ces candidats sont imbriquées dans une histoire malsaine.
La trame du Roman qui paraît convenu, malgré un rythme soutenu qui laisse la part belle à l’action et au suspense, heureusement la fin du roman est totalement inattendue.
L’auteur a bien travaillé, il s’est bien documenté et son style est clair et direct, qui donne un livre agréable à lire, grâce aux réalismes des scènes d’actions et qui plonge facilement le lecteur dans l’intrigue.
Une lecture agréable même si on sent un certain goût de déjà vu, attendre sa parution en poche serait judicieux.
lundi, avril 30, 2007
Hysterie presidentielle
lundi, avril 23, 2007
Social Killer
Le pouvoir, le respect, les électeurs et leur voix, un yacht à St-Tropez, des pauvres en fin de mois.
Comme tout peut se payer, ce que je veux est à moi.
Puisque j’ai tout acheté, mon nom est la loi.
Des biens cotés en bourse, des valeurs bien placées, quelques chevaux de courses, un whisky bien tassé.
Le pouvoir, le respect, des chômeurs aux abois, des gardiens de la paix, des cigares de Cuba.
Un chalet Lausanne, une pucelle à Bangkok, un désastre en Bretagne, un nouveau groupe de rock, une chanteuse qui cartonne, la faveur des experts, une call-girl au Carlton, un joueur en transfert.
J’ai l’estime de mes proches sauf celle de mes enfants.
Ceux-là trouve ça trop moche d’aimer autant l’argent, du vide dans la caboche, ils sont quand même content de gratter dans mes poches comme leur mère cependant, qui elle sait toujours se taire et sourire au bon moment.
Elle comprend que pour me plaire, on ravale ses sentiments.
Pas de pitié dans les affaires, les minables y laissent leurs dents, quand je pense à mon salaire, les miennes poussent obstinément.
Le pouvoir, le respect, des amis magistrats, un chauffeur, des laquais, une loge à l’opéra.
Un ou deux gardes du corps, une voiture blindée, une baignoire plaqué or, je n’ai qu’à demander.
Un conseiller de com, un avocat pointu, une secrétaire bien conne et portée sur le cul.
Ceux qui vivent dans la misère, c’est qu’ils l’ont bien cherché.
Comme disait mon grand-père : « ces gens me donnent la nausée ».
Les esclaves, les prolétaires, on les vire sans leur causer.
Un jour béni, moi j’espère prendre place à l’Elysée.
Plus personne pour me faire taire, le sourire au bon moment.
J’ai compris que pour vous plaire, on simule les sentiments.
Voilà une chanson de Lofofora qui est de mise dans cette periode electorale.
Je vous conseille l'album de Lofofora "Le fond et la Forme", d'où est tiré cette chanson.
mercredi, avril 18, 2007
Un traité d'autodefense!!
En revenant sur un ancien debat, je viens de trouver chez le libraire " face à la police/face à la justice" aux editions l'altiplano (il en parle un peu dans le canard d'aujourd'hui) Un livre dont " l'objectif[...] est d'aider celles et ceux qui décident d'assurer collectivement leur defense face à la repression la plus courante, celle dont se sert massivement la justice pour faire règner l'ordre social"
Donc le livre nous explique la loi, qui biensûr est fait de telle sorte que le type moyen ne puisse si retrouver.
il est clair que c'est un petit traité que les auteurs dissent eux même "incomplets", vu le nombre de loi et d'harmonisation et d'exceptions.
ils precisent aussi que "Ces dernières années, le droit pénal n'a cessé d'évoluer dans un sens plus répressif : les tentatives pour donner du droit une image plus conforme à ce qu'il devrait être dans l'idéologie des droits de l'homme n'y ont rien changé. Les reformes, petites ou grandes, sont incessantes : l'exception devient la règle et les lois provisoires deviennent permanentes"
Donc un petit livre qui me semble indispensable.
Pour ceux qui n'ont pas d'argent , on peut l'avoir gratuit sur le net : http://www.guidejuridique.net/introduction2.html
mardi, avril 17, 2007
Sarko et les journalistes
La fin est savoureuse.
Cette France La!!!
Heureuse initiative, que j'ai decouvert dans le Libé de ce matin.
Cette page Web www.cettefrancela.net
nous permet d'avoir des outils à diffuser contre les lois liberticides et intollérables qui ont été votées ces dernieres années.
Comment ne pas être touché par le sort d'Elvanchevan Rajendram, srilankais tué par des militaires de son pays, après avoir été expulsé de France, car son dossier de demande d'asile politique ne semblait pas crédibles à des fonctionnaires zélés.
vendredi, mars 30, 2007
Question pour un champion
Je suis noble, issu d'une famille de barons hongrois qui a collaboré avec le régime nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviter d'être jugée pour collaboration après la Libération.
Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiants grévistes.
Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas le candidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique je suis entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieurs fois ministre, député, maire, président de Conseil Général.
À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était délégué interministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place la campagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France. J'ai fait cependant disparaître cet épisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le site internet du ministère de l'Intérieur.
Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques. J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cette entreprise ne soit privatisée. J'ai renié cet engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un menteur.
Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors que j'étais censé la faire diminuer. Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et mes propos insultants envers les habitants de ces banlieues.
J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsant les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.
J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon conseiller politique, Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe d'extrême-droite terroriste et antisémite.
J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur l'immigration ou l'insécurité. Je me vante d'ailleurs d'avoir l'électorat du Front National pour moi.
Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup. Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour paraître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées par Staline et Mao Tsé Dong).
Lors de l'affaire Clearstream j'était au courant depuis le début que mon nom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Pour rappel, Hitler aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui.
Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opération d'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué de faire échouer cette arrestation.
Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est le même jour gravement blessé en randonnée et il est mort car il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère disponible pour l'y emmener...
Je suis, je suis...
S'il vous plaît, il est ce que vous voulez, mais surtout pas notre futur président !
Imaginez les émeutes avec ce pyromane, la France ne s'en remettrait pas...
Communiqué de la Société des Journalistes de FR3
Voici le texte du communiqué de la Société des Journalistes de France3:
Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ?
Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?
Sans doute grisé parles sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petitecrise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de capricerégalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF.
M.Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis Rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 Mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.
A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !
Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage).
Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. «Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le Rapporte le Canard Enchaîné du 21 Mars 2007. « Je ne peux pas le faire Maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder».
Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les Courbettes.
"Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à Ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais c'est à la direction qu'il veut S'en prendre ?
La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne Peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M.Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public.
Non, Monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à Toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, Ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information.
Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepteron jamais Aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la Part d'aucun autre candidat.
A bon entendeur."
La Société des Journalistes de France 3. Le 23 Mars 2007
lundi, mars 26, 2007
La censure policiere plus forte que jamais
On peut caricaturer mohamet ou jesus , mais surtout pas la police nationale.
Après la parution en 2001 du livre « Vos papiers ! Que faire face à la police ? »
et suite à la plainte déposée par Daniel Vaillant, es-qualité ministre de l'intérieur
(plainte relayée par les ministère Sarkozy, puis Villepin, puis Sarkozy),
ont été condamnés le 18 janvier 2007 :
• le dessinateur Placid, à 500 euros d'amende, pour « injures publiques envers une administration publique,
• en l'occurrence la police nationale », pour avoir dessiné un policier, aux traits jugés porcins, en couverture de l'ouvrage.
• l'auteur du texte, Clément Schouler, magistrat, membre du syndicat de la magistrature, à 800 euros d'amende
• pour « diffamation publique envers une administration publique, en l'occurrence la police nationale »,
• pour avoir écrit cette phrase dans l'introduction : « Les contrôles d'identité au faciès,
• bien que prohibés par la loi, sont non seulement monnaie courante, mais se multiplient »
• l'éditeur, Michel Sitbon (L'Esprit Frappeur), à 1000 euros d'amende pour complicité avec Placid
• dans le délit d'injure, et complicité avec Clément Schouler dans le délit de diffamation.
il s'agit d'une triple atteinte à trois libertés fondamentales que sont la liberté de création,
la liberté d'information et la liberté d'édition.
pour plus de détaille
http://touscochons.blogspot.com/
vendredi, mars 23, 2007
Bienvenue en Sarkoland
Hier, ce que nous appelons la police nationale a fait du zèle devant une école de Belleville, venu chasse le clandestin, comme c’est la mode en ce moment, il faut bien faire du chiffre avant lundi, pour remercier le ministre candidat, pour tous ces beaux laissés passés concernant les bavures répétées de nos chers hommes en uniforme.
Donc devant la résistance des parents d’élève, nos chers matraqueurs ont aspergé le quartier de gaz lacrymogène pendant la sortie des enfants, on ne sait jamais le policier est très courageux mais un chérubin peut être vite dangereux.
Donc pour protéger ces enfants de la démonstration faite par notre police nationale, de l’hospitalité française faite aux étrangers en difficulté, la directrice de l’école à fait de nouveau entrer les enfants dans l’établissement.
La Police devant une telle morgue de cette horrible directrice l’a arrêté aujourd‘hui pour « outrage et dégradation de biens publics en réunion ». Le seul outrage dans ce pays c’est d’avoir comme policiers nationaux une bande de chien enragé.
Monsieur Sarkozy profite de ces derniers jours au ministère de la chasse au immigrés, pour faire du pied à l’électorat xénophobe du FN.
J’espère que les électeurs seront assez intelligents pour lui donner un gros coup pied au cul.
dimanche, mars 18, 2007
Last Exit to Brest
Nous voilà face à un polar brestois, un agent de sécurité, manageur à ses heures du groupe de rock « Last Exit to Brest », se retrouve impliqué malgré lui dans une affaire de meurtre et d’argent.
Le Livre se découpe comme un disque vinyle avec 2 faces bien distinctes. La face A décrit les membres du groupe « Last Exit to Brest » et met les bases de l’intrigue, la deuxième face nous plonge plus profondément dans la noirceur des actes humains.
L’écrivain nous décrit un milieu qu’il a l’air de connaître sur le bout des doigts, celui des groupes de rock locaux, qui vivotent dans de petit bar et qui ne pense pas la musique comme un business, mais comme une passion qui prend plus que ce qu’elle donne.
Des amoureux du rock, ce qui rendent hommage à ce style de musique par l’abnégation qu’ils ont devant leur médiocre capacité artistique.
On sent bien que l’auteur a nagé dans ce Brest underground, il est comme son héros narrateur un passionné de Rock & Roll comme de sa ville Brest avec laquelle il rentre entièrement en osmose, quitte à ne jamais la quitter même si cela implique un danger de mort.
Malgré une intrigue pas très originale, le fait que l’atmosphère de la ville est parfaitement rendue, la forme est d’ailleurs originale et donne un rythme quasi-musical à l’histoire (les chapitres sont découpés en deux, l'histoire contée par le narrateur et une dépêche du télégramme de Brest)
Comme les éditions Metailie nous ont habitué, nous nous retrouvons devant un petit amuse gueule agréable qui n’a pas vocation a devenir le polar ultime, mais qui lit rapidement en laissant un goût agréable en bouche avant de passer aux repas.
Polar
Ne connaissant pas bien le genre noir, je profite de ce que la SNCF permet de voter sur sélection de 8 ouvrages par trimestre pour me plonger dans les eaux troubles du polar. L’intérêt qui pour moi est importante c’est que dans les 8 livres, ils y en aient 4 d’auteurs français et 4 d’auteurs européens.
http://polar.sncf.com
Pour qui voter?
Plus je vois les interventions d’O.Besancenot, plus je me dis que ce type à quelque chose ne plus. Il est vraiment dommage que la Ligue ait préféré partir seule, plutôt que de jouer l’union des forces anti-capitaliste, en mettant le PCF devant leurs contradictions et leurs renoncements.
Maintenant pour qui voter ? J’étais partant pour José Bové, qui me semblait être un porte-parole valable pour l’union anti-capitaliste, malheureusement les rares fois ou j’ai vu ces interventions il ne m’a pas convaincu.
En même temps j’ai toujours en travers de la gorge la destruction en plein vol des collectifs par le PC et la LCR ( les fautes sont partagées, à mon avis).
J’espère juste que ces élections soient la pierre tombale du PCF, qui est l’épine dans le pied de l’anti-libéralisme.
PS : j'ai pris peur en lisant dans le Parisien de mercredi que Buffet et O.B allaient faire un meeting commun. O.B vient de me confirmer que l'information été fausse et qu'il s'agissait de se retrouver sur le terrain sur une lutte, proposition que Buffet aurait refusé.
mercredi, mars 14, 2007
Sarkozy se melange les pinceaux
Quand sur RMC un journaliste lui demande si Al Qaïda était sunnite ou chiite, il répond qu’il s’agissait d’une "mouvance", d’une "nébuleuse", qu’ "on ne peut pas qualifier comme ça", Le journaliste insiste : «Vous êtes ministre de l’Intérieur, il y a des menaces terroristes en permanence… Je vous demande : est-ce que les combattants d’Al Qaïda sont des sunnites ou des chiites ? » NS : «Alors je vous réponds : il est impossible d’y répondre ! »
Je rappelle qu'Al Qaïda d'après les spécialistes est un mouvement sunnite, là où c'est marrant c'est quand il s'enfonce lui-même. En parlant des jeunes français qui partent rejoindre les rangs d'al Qaïda, NS : «alors qu’ils sont français, est-ce qu’on peut les réduire à l’appartenance à une ethnie (sic)? » Notre peu-être futur président pense que les sunnites et les chiites sont des ethnies.
la video
lundi, mars 05, 2007
Les alliés de la rupture tranquille
Monsieur Sarkozy sait s’entourer, il parle de renouveau de la politique, mais parmi c’est fidèle, il n’y pas beaucoup de nouveauté, à part quelques cotions communautaire.
Sinon ce n’est que du vieux briscard de la politique, d’anciens Chiraquiens qui se sont trouvés un nouveau mot d’ordre, celui de la rupture tranquille(sic).
De cet entourage, on voit ses vieux amis du 92, qui ne sont pas trop sur le devant de la scène, peut être que le bruit de casserole de ces politico-mafieux ferrait trop « tranquille » mais pas assez « rupture », avec l’ancien régime, celui des affaires à Paris mais aussi dans le fief de Sarko, les hauts de seine.
On retrouve donc le sénateur (merci qui ?) Pasqua, père spirituel du petit Napoléon, son savoir spirituel devait être très profond et sentir bon l’oseille. Toujours dans le 92, il y a son ami de toujours, monsieur Balkany, qui a demandé à son conseil municipal de lui faire cadeau de l’argent qu’il avait volé à la ville de Levallois ( souvenez vous, c'est le sombre personnage qui a mis un flingue sur la tête de sa maitresse pour qu'elle lui fasse une fellation), en même temps l’habitant de Levallois n’a que ce qu’il mérite pour avoir réélu un délinquant à sa tête, il vaut mieux un délinquant à l’hôtel de ville que des HLM en ville.
D’autres délinquants se sont retrouvés en symbioses avec le candidat de la rupture tranquille. L’ancien maire de Grenoble qui a pompé l’argent du contribuable, pour ces maigres dépenses et celle de ces amis, et qui grâce à Sarkozy à la sorti de Prison a pu de nouveau prendre la tête de la branche UMP grenobloise. Espérons que le grenoblois est moins crétin que l’habitant de Levallois.
Il y a aussi, notre Maçon Longuet qui construisait sa maison le week-end avec son beau-frère.
D’ailleurs M Longuet est aussi sénateur sûrement pour service rendu au contribuable.
Je pourrais continuer mais la liste serait trop longue.
On peut seulement dire en conclusion, que pour quelqu’un qui veut changer le politique, Monsieur Sarkozy sait s’entourer d’âmes fraîches et pures. On pourrait d’ailleurs rebaptiser l’UMP en « Nos Affaires ».
jeudi, mars 01, 2007
Français mais surtout Européen
Ma vision que je me fais de l’européen, est une personne qui a une vision plus globale du monde, mais en même temps plus proche de la diversité qui l’entoure. Je trouve que l’état nation a été un outil utile pour l’évolution politique de l’humanité, mais avec les nouvelles formes de communication, de vision politique, la mondialisation je pense que cet outil devient obsolète. Maintenant le nouvel outil doit être supra-national. J’ai un grand espoir en l'Europe qui pour moi est plus proche des valeurs qui me sont cher, du fait par exemple de la diversité entre culture européenne, mais en même temps une histoire qui nous rapproche.
Mes différents voyages dans les différents pays européens, m'on montrait qu’une réelle unité existe entre ces populations, qu’en fin de compte elle recherche les mêmes vecteurs de progression.
C’est pour cela que je me sens plus proche du terme européen pour me définir que de celui de français qui me paraît trop étroit, trop chauvin.
Il est évident que mes sentiments sont du à des déterminismes sociaux culturels, comme le fait d’être d’origine italienne, du fait d’être proche de la pensée philosophique européenne, de mon éducation déjà un peu européenne, etc.. J’espère d’ailleurs que nos enfants seront encore plus éduqués dans cette perspective européenne plutôt que franchouillarde, pour qu’il y aura une vraie osmose entre les futurs européens.
nouvelle de l'empire du bien
L'histoire ne dit pas si la mere doit payer ces 250 000 dollars
mercredi, février 07, 2007
José Bové en Prison?
José Bové est donc condamné à 4 mois de prison ferme et son incarcération dépend du juge de l’application des peines.
Alors que les multinationales comme Monsanto empoisone la popualtion sous le regard bienveillant des autorités, des laquais des multinationales que sont nos "representants", on met des hommes courageux qui se battent pour la dignité humaine en prison.
je vous invite à regarder ce documentaire passé sur Canal +, Lorsque l'on joue avec notre santé pour de l'argent.
90 minutes
Communiqué du courant Unitaire de la LCR du rhone
Combattre le social-libéralisme,
Rassembler la gauche antilibérale !
Depuis 1995, les mobilisations témoignent de la résistance aux attaques libérales sur nombre de terrains. La révolte des banlieues en octobre 2005 était, d’une certaine façon, une nouvelle manifestation du refus du libéralisme, des discriminations et des inégalités. La victoire du printemps 2006 contre le CPE a montré qu’il est possible de faire reculer la logique libérale. Le rassemblement de toutes les forces de gauche opposées à la constitution européenne libérale a créé une dynamique qui, seule, pouvait rendre possible l’engagement dans une telle campagne politique commune de nombreux militants associatifs, syndicaux, altermondialistes, ainsi que des courants antilibéraux du PS ou des Verts contre la position de leur direction. C’est ce rassemblement et cette dynamique qui ont permis que, le 29 mai 2005, le Non soit majoritaire dans l’électorat de gauche et puisse l’emporter. Cela fait naître un espoir : il est possible non seulement de battre le libéralisme dans la rue, mais aussi de contester l’hégémonie du PS social-libéral dans les urnes.
C’est cet espoir qui a permis, à partir d’un appel au rassemblement de la gauche antilibérale et des candidatures communes, la création de plusieurs centaines de collectifs unitaires antilibéraux, dont nous sommes partie prenante. Ce cadre inédit a abouti à un accord sur les questions stratégiques :
•
objectif de transformer les rapports de force à gauche pour que l’antilibéralisme y devienne majoritaire ;
•
refus de toute alliance majoritaire avec le social-libéralisme (Texte ambition-stratégie du 10 septembre : « Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. (…)Dans le cas où nous ne participerons pas au gouvernement, notre groupe à l’Assemblée ne participera pas à une majorité constituée pour soutenir ce gouvernement, mais votera en faveur de toute disposition législative allant dans le sens des intérêts de la population. ») ;
•
désistement systématique au second tour pour battre la droite et son extrême.
Les collectifs ont également adopté, les 14 et 15 octobre, 125 propositions programmatiques en rupture avec le libéralisme et le social-libéralisme, rendant ainsi possible une candidature commune de l’ensemble des forces antilibérales de gauche.
Malheureusement, cet espoir s’est heurté à la volonté du PCF de rassembler autour de lui en refusant toute autre candidat que Marie-George Buffet qui, après Olivier Besancenot, a déclaré sa candidature en dehors du cadre unitaire.
Avancer concrètement vers une nouvelle force anticapitaliste
Aujourd’hui, des dizaines de milliers de militants refusent de se résigner à la dispersion de la gauche antilibérale à la présidentielle. Nous, militants unitaires de la LCR, continuons à oeuvrer au rassemblement dans les collectifs ; Plus de 20% des militants du PCF refusent de soutenir la candidature solitaire de Marie-George Buffet ; Plus de 35000 personnes ont signé, en moins d’un mois, l’appel en faveur de la candidature de José Bové.
Tout cela prouve que la volonté d’unité à gauche de la gauche perdure et que l’objectif de construction d’une nouvelle force anticapitaliste, projet de la LCR depuis le début des années
1990, est plus que jamais à l’ordre du jour. Ce ne doit pas être simplement une déclaration d’intention mais la tâche première et immédiate de tout militant révolutionnaire. Nombre de militants, et au-delà de travailleurs de gauche, ne se reconnaissent pas dans des organisations issues de l’histoire du XXe siècle qui a vu le projet social-démocrate s’avérer incapable de transformer la société, mais aussi l’espoir d’octobre 17 dégénérer en cauchemar bureaucratique et policier. Il est nécessaire et urgent de répondre de manière radicale et unitaire aux attaques de la droite et du patronat qui mettent en oeuvre la version la plus brutale, la plus violente du capitalisme. Il est nécessaire et urgent de répondre au désespoir social et politique qui pousse une partie de l’électorat vers le Front National, qui demeure candidat au pouvoir et dont les idées influencent la droite sarkoziste. Il est nécessaire et urgent de disputer au social-libéralisme son hégémonie sur la gauche. Voilà quelles sont les tâches politiques actuelles et les buts d’une nouvelle force anticapitaliste porteuse d’un nouveau projet émancipateur, intégrant le meilleur du mouvement communiste, de l’écologie, du féminisme et des nouveaux mouvements sociaux.
Le travail accompli dans les collectifs unitaires permet aujourd’hui de réaliser un pas important dans cette voie. Les antilibéraux doivent se rassembler dans un front politique et social permanent permettant de rassembler au maximum la gauche radicale et de créer une dynamique politique. Des assises nationales sont prévues à l’automne pour pérenniser ce rassemblement au-delà des échéances électorales.
Il faut répondre de manière offensive et unitaire à ces attentes, en tendant la main aux collectifs antilibéraux et en oeuvrant concrètement à la constitution d’une nouvelle force anticapitaliste. La LCR peut et doit apporter tout ce que le marxisme révolutionnaire a de pertinent dans la situation actuelle, alors que Sarkozy s’apprête à démolir ce qui reste du code du travail après les attaques de la droite depuis 2002 et que Royal ajoute au social-libéralisme son discours paternalisme et autoritaire.
La LCR doit être utile au rassemblement !
Les collectifs unitaires proposent que José Bové soit le candidat trait d’union d’une campagne collective, en indiquant clairement dans la déclaration des 20 et 21 janvier que ‘la candidature de Ségolène Royal (…) démontre l’impossibilité d’envisager un accord gouvernemental ou parlementaire avec le PS’. La LCR doit saisir cette ultime chance en indiquant qu’Olivier Besancenot est prêt à intégrer une candidature collégiale que José Bové incarnerait sur le bulletin de vote. Cette candidature commune s’adresserait à Marie-George Buffet pour qu’elle la rejoigne et interpellerait la direction du PCF pour qu’elle renonce à une candidature séparée.
Il est encore temps d’éviter une dispersion de la gauche antilibérale aux présidentielles qui ne profiterait qu’à Ségolène Royal. Qui peut penser que l’urgence de l’heure est de savoir qui, de Marie George, de José ou d’Olivier obtiendra le meilleur score de témoignage, alors qu’il reste possible, ensemble, de construire un rapport de force face au PS et en toute indépendance par rapport à lui ?
Au-delà, même si nous échouons sur une candidature commune à la présidentielle, la LCR doit répondre aux demandes de candidatures unitaires aux législatives qui émanent des collectifs et des militants unitaires du PCF, comme c’est le cas à Villeurbanne. Elle doit généraliser, partout où cela est possible, une telle démarche, en réaffirmant le refus de participer à une majorité parlementaire avec le PS et la volonté de battre la droite au second tour.
Le courant unitaire de la LCR du Rhône
Le 5 février 2007
Contact : lcrunitaire_lyon@yahoo.fr – 06 11 74 39 28
mardi, février 06, 2007
Union avec Bové
Après la désunion des forces antilibéral pour des raisonnements purement électoralistes du PCF et de la LCR, José Bové vient d’annoncer sa candidature.
Je ne sais pas si cette candidature aura l’effet de mettre un coup de pied dans la fourmilière anti-libérale, et le pouvoir d’être plus rassembleur que les candidatures de partis comme celle de MGB ou OB. Ce qui est sur, c’est que nous avons avec la candidature de José Bové, le seul moyen de pouvoir retrouver un élan à la gauche du PS.
Il est évident qu’il aurait mieux valu que le PCF ne fasse pas un coup d’état interne au collectif unitaire et que le courant majoritaire de la LCR ne se défausse pas de ces responsabilités pour des raisons électoralistes au sein même de ces collectifs.
Mais maintenant il est trop tard et c’est juste avec une candidature portée par le courant unitaire comme celle de Bové que l’on peut éviter la catastrophe enclencher par la direction des partis sus-cité.
Il faut donc se rallier à cette candidature, comme l’on fait les nombreux soutiens qui vont du philosophe Michel Onfray à Yves Salesse. En passant par le Communiste Braouezec et l’alter mondialiste Susan George, etc…
Voici les différents liens, où va s’organiser les combats pour la rupture et pour changer la France :
http://www.alternativeunitaire2007.org
Lire aussi l'appel aux libertairesecrit par Michel Onfray et Yannis Youlountas :http://www.politis.fr/Peut-on-etre-libertaire-et,166.html
jeudi, février 01, 2007
CP RESF 75 : Les Restos du coeur servent-ils d’appât à la police de Sarkozy ?
COMMUNIQUE DE PRESSE
31 janvier 2007
LES RESTOS DU CŒUR SERVENT-ILS D’APPAT A LA POLICE DE SARKOZY ?
Hier soir, mardi 30 janvier vers 19h, une rafle commence sur la Place de la République, les fourgons (de 8 à 10 au départ selon les témoins) sont placés côté 3° arrondissement, les policiers, trois par trois, contrôlent les identités dans le métro et aux sorties. Contrôle ciblé des personnes « visiblement étrangères ». Alertés, une trentaine de militants du Réseau Education Sans Frontières et d’ailleurs se rend sur place. Discussion avec les forces de l’ordre, slogans solidaires avec les sans papiers, bousculade au moment du départ du dernier fourgon rempli de sans papiers, arrivée des maîtres chiens pour faire dégager les empêcheurs d’arrêter en rond. Une vingtaine, peut-être plus, de sans papiers a été arrêtée.
Une rafle comme on en voit plusieurs fois par semaine à Paris depuis le mois d’août ?
Oui, mais celle-ci a quelque chose de particulier.
Au même moment, sur le terre-plein central de la Place de la République, les restos du cœur organisent une distribution de 400 repas, comme tous les mardis, jeudis et samedis à cet endroit. Les habitués de cette distribution arrivent en métro et sont contrôlés, embarqués. C’est comme pour les bêtes : l’appât au centre, les chasseurs en embuscade, les fourgons pour évacuer les prises. Cette rafle ciblée « clients des restos du cœur » a été exécutée sur réquisition du Procureur de la République qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur un périmètre comprenant la place de la République et ses environs.
Une « opération » du même ordre a eu lieu il y a une quinzaine de jours. Les forces de l’ordre s’étaient postées sur la place même, bien visibles. Ce jour-là les restos du cœur n’ont distribué que 150 repas au lieu des 400 habituels.
Qui donne ces ordres ?
Le ministre de la chasse aux étrangers monte d’un cran dans le cynisme : toutes les rafles sont intolérables, celles qui prennent pour cible les gens qui ont faim sont immondes. Les plus démunis ont confiance dans les restos du cœur qui depuis tant d’années leur apportent un peu de réconfort pendant l’hiver. Devront-ils demain renoncer à ces distributions de repas devenues trop dangereuses pour eux ?
Fin décembre, le Préfet de Police de Paris a eu une attitude digne en interdisant la distribution de soupe au porc organisée par l’extrême droite et destinée à trier les « bons pauvres » des « mauvais pauvres ». Laissera-t-il interdire les restos du cœur aux sans papiers en transformant les lieux de distribution en piège ?
L'hyper riche
Ils se déplacent en jet privé ou en SUV Mercedes ou Porsche dans leurs moments de loisir (nombreux).
Ils ne savent plus quoi faire de leur stock option ou de leur parachute en or. Cela n'empêche pas que leur seule valeur, leur seul dieu est l'argent, et ils en veulent de plus en plus, quoi que cela coûte. Ils sont jaloux de l'"hyper riche" qui est plus riche que lui, ils se croient donc pauvre.
Ils ont bien sûr des télés, radios et autres journaux papier, beaucoup d'amis politique, sont toujours pressés et fréquente la Jet set.
Beaucoup de mouton rêve de devenir comme eux, mais eux ont fermé les portes depuis des siècles.
J'oubliais, ils ont une large troupe de laquais qui pensent suivre un idéal mais qui en fait les aides à se faire de plus en plus d'argent tout en détruisant la terre et les institutions politiques progressistes (je parle ici de la démocratie et non du communisme)
les revenus des 500 le plus riche des "hyper riche" correspond aux patrimoine et revenu des 500 millions les plus pauvres.
mercredi, janvier 17, 2007
Boycottons Virgin!!!
Le dernier licenciement en date est celui d'amandine, syndicaliste sud, qui c'est fait gentiment remercier pour les fêtes et cela en toute illégalité suivant le droit du travail.
Mais qu'avait donc fait de mal cette horrible jeune fille, pour ce retrouver avec comme faute grave dans son dossier d'"insubordination et menace envers la hiérarchie"? D'après la direction de Virgin, elle aurait eu l'audace de tirer la langue à la chef du rayon papeterie, mais surtout son crime de lèse-majesté et d'avoir enlevé des rayons les DVD d'Alain Delon pour qu'ils soient retournés au fournisseur.
On voit la que la direction de Virgin est devenue une spécialiste du détournement de loi, en accusant les salariés gênant d' "harcèlement moral" envers leurs supérieurs. Par exemple Cédric Ostrowski a été licencié avec l'aval des ministres Fillon et Borloo et contre l'avis de l'inspection du travail, pour avoir "harcelé moralement" son directeur de site.
Qu'a-t-il donc fait de si horrible, pour avoir reçu une telle accusation?
Il a osé réclamer que les toilettes de l'entrepôt soient régulièrement nettoyées, il a aussi demandé, pour faciliter le travail des employés, un élévateur électrique.
Le nombre de personne licencié sous des prétextes fallacieux sont de plus en plus nombreux à Virgin mais aussi dans de nombreuses sociétés.
Il est évident que notre patronat préféré des moutons mal payés ( à Virgin 60% des salariés touche 1000 euros par mois, dimanche inclus) les nouveaux esclaves, que des personnes qui défendent leurs droits.
http://boycottvirgin.over-blog.com/
les apatrides français
Dans les expériences personnelles celle de ma colocataire n'est pas mal du tout, elle était Franco-Belge, naît en Belgique d'un père français, elle avait les deux Cartes d'identité et passeport.
Depuis 2 mois elle vit à Montreuil, elle va donc à la Mairie pour se faire refaire sa carte d'identité, et là on lui dit que depuis juillet et la loi sur l'immigration d'un certain S elle ne peut plus prétendre à al nationalité française, car son père français est né au canada de parents français en voyage linguistique, donc pour avoir la nationalité française il faut que un de ces parents soient nés sur le sol français en étant français. Monsieur N vient d'inventer les apatrides. Le plus marrant c'est qu'elle a encore son passeport français valable, c'est du bon n'importe quoi. (PS : je pensais que la rétroactivité était anti-constitutionnel?)
lundi, janvier 15, 2007
vendredi, décembre 22, 2006
Esperons la mort du PCF!!!
La gauche anti-libérale vient de prendre un sale coup par l'un de ces membres, déjà que la LCR avec son sectarisme de mauvais aloi avait déjà mis du plomb dans l'aile de la force progressiste qui pouvait se former après la victoire du referendum sur la "constitution" européenne, voilà que le PCF qui jouait masqué depuis le début montre son vrai visage. On se croirait de retour dans les années 50, quand ce parti trouvé normal d'envoyé les chars dans les rues de Budapest.
Ces apparatchiks du PCF n'ont d'yeux que pour leurs postes, ils ne font plus de politique, mais du corporatisme politique. Nus allons d'ailleurs sûrement les revoirs comme alliés de Ségolène si la PS gagne les élections.
La meilleur chose qui peut maintenant arriver à la gauche anti-libérale c'est que la PCF fasse moins que 5% et donc d'infliger une terrible défaite à ces sinistres personnages, et peut être enfin la destruction de ce pitoyable parti d'un autre temps.
Je pense qu’à contre coeur il faut donc voter pour la LCR tout en mettant comme préalable que les forces anti-libérales ne peuvent accepter d'être restreint à un parti comme celui-là. Il ne nous reste plus cas espérer que les cadres de la LCR refasse fonctionner leur cerveau.
lundi, décembre 18, 2006
APPEL AUX MILITANTES ET MILITANTS COMMUNISTES
Le conseil national du Parti Communiste français vient de décider d’une nouvelle consultation militante sur la question de la candidature à l’élection présidentielle. Mais les termes du choix proposé aux adhérentes et adhérents du PCF nous laissent craindre que cette procédure ne se conclue sur la désignation unilatérale de Marie-George Buffet.
Nous nous adressons solennellement à nos camarades communistes, pour les adjurer de ne pas commettre l’irréparable.
Si Marie-George Buffet était désignée à l’issue de leurs votes, un coup fatal serait porté à l’espoir que nous avons, en commun, commencé à faire naître dans le pays. La possibilité historique de faire émerger une alternative au libéralisme et au social-libéralisme s’en trouverait gâchée, avec pour seul résultat de favoriser l’avènement d’un bipartisme qui représente un véritable hold-up sur la démocratie. L’acquis du travail réalisé conjointement depuis la campagne du “ non ” de gauche au traité constitutionnel européen, les liens personnels autant que collectifs tissés à travers la construction du rassemblement unitaire, le formidable apport de cette diversité militante qui fit le succès de nos meetings de ces dernières semaines s’avéreraient détruites.
Une fois encore, nous tenons à le réaffirmer : le débat qui traverse les collectifs autant que les sensibilités politiques ne porte ni sur les qualités personnelles de Marie-George Buffet — nous avons appris à les apprécier au fil des batailles livrées ensemble — ni sur l’apport du Parti communiste dans le combat antilibéral — nous le savons essentiel, et tout deviendrait infiniment plus difficile sans le PCF. Simplement, nous devons donner à voir la pluralité en vertu de laquelle nous postulons à ouvrir une autre voie à gauche, ce qui implique que celle-ci ne puisse se faire, ou paraître se faire, autour d’une seule composante politique, à fortiori la plus importante.
Le problème sur lequel nous butons n’oppose donc pas les communistes aux autres courants, il s’impose à toutes et tous, par-delà nos appartenances respectives. Le collectif national, dans toutes ses composantes, l’a d’ailleurs reconnu en expliquant dans un texte engageant toutes les composantes “ qu’il n’existait, ou ne s’était exprimé, aucun consensus autour d’une candidature ou d’une méthode pour y parvenir, ni entre les collectifs, ni entre les organisations ”,
C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas nous résigner à l’échec.
La réunion des collectifs, les 9 et 10 décembre, à Saint-Ouen, si elle n’a pu s’accorder sur une issue consensuelle, nous a toutefois confié le mandat de tout mettre en œuvre pour aboutir. Nous ne pouvons ignorer l’angoisse qu’ont exprimée les délégués devant l’éclatement qui nous menace. Nous ne saurions nous dérober à leur appel à la responsabilité.
Nous en sommes convaincus, il est toujours possible de réunir un double consensus, entre les collectifs et les sensibilités politiques.
Le collectif national d’initiative a, sur la base du travail de la commission de synthèse réunie lors des assises de Saint-Ouen, lancé une nouvelle consultation des collectifs. Plusieurs propositions s’avèrent, selon nous, susceptibles de rouvrir la discussion afin d’arriver à un consensus :
- la candidature collective des principales figures de notre rassemblement (Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Yves Salesse, Patrick Braouezec, José Bové s’il souhaite revenir sur son retrait, Olivier Besancenot s’il retirait sa candidature), avec pour trait d’union possible Clémentine Autain ou Yves Salesse, noms cités en deuxième ou troisième préférence lors des délibérations des collectifs ;
- les candidatures nouvelles de Claude Debons, Jean-Luc Mélenchon ou d’un militant communiste identifié avant tout par sa place dans le mouvement social.
Depuis, plusieurs d’entre nous ont été interrogés par des membres de la direction nationale du Parti communiste sur le nom de Francis Wurtz, pour favoriser un déblocage de la situation, ce qui constituerait évidemment, si elle se confirmait, une nouvelle proposition importante à discuter.
Cela prouve que rien n’est figé, que le débat est toujours possible, qu’il n’existe aucun préalable pour la construction du consensus qui nous mènera à une campagne commune, que des solutions se dessinent pourvu que l’on s’astreigne à y travailler, qu’il est urgent de ne pas clore cette réflexion collective avant qu’elle n’ait pu produire ses fruits.
Les sensibilités politiques se retrouvent ce 18 décembre. Le collectif national d’initiative se réunit le lendemain et les militants communistes débattent mercredi.
Il n’est en conséquence, pas trop tard pour donner sa chance à l’unité.
Ensemble, montrons-nous à la hauteur du défi que nous avons entrepris de relever.
Le 18 décembre 2006
Les porte-parole :
Hamida BENSADIA - Jean-Jacques BOISLAROUSSIE – Pierre CARASSUS - Eric COQUEREL – France COUMIAN – Claude DEBONS – Christian PICQUET – Claire VILLIERS.
Ainsi que :
Clémentine AUTAIN, Yves SALESSE.
mercredi, décembre 06, 2006
La famille Raba a disparu!!!!
Voilà 5 humains dont 3 enfants de moins de 10 ans ( dont deux natifs de France) qui viennent d'être rayé des fiches de l'administration française.
Et pour cela les grands moyens ont été utilisés. Pour l'expulsion le gouvernement a utilisé un avion militaire (200000€/jour). Il est vrai qu'une famille de 3 enfants ( âgé de 7, 4 et 3 ans) doit être extrêmement dangereuse pour la sécurité nationale.
Quant au rôle de la justice, on peut se poser des questions, comme quoi tous les juges ne sont pas des perfides destructeurs de l'action Sarkozyenne. Les effets personnels de la famille étaient déjà embarqués avant que le juge rende son verdict.
Précisons que cette famille rentrait parfaitement dans la circulaire du 13.06.2006, Et qu'un dossier avait été déposé, dommage pour eux le quota avait déjà été atteint, cela ne valait même pas une réponse de la part de la Préfecture. Et cela parle de justice à la télévision, belle hypocrisie.
Que ces humains soient en danger de mort, peu importe, la préfecture a fait les chiffres demandés par le ministre de l'innommable et candidat pour la présidentielle N. Sarkozy.
Le temps voulu toutes ces personnes devront répondre de leurs actes.