Le 26 avril 1986, la plus grande catastrophe du à la main humaine à lieu dans la ville ukrainienne de Tchernobyl.
Depuis 20 ans, on aurait pu croire que les populations concernées pourraient avoir accès à ce qui c’est réellement passé et aux conséquences dramatiques qui en découlent pour des millions de personnes dans toute l’Europe. Mais comme en 1986 où des pays comme la France, avec l’appuie d’experts à la solde des intérêts industriels avaient pondu des données mensongères digne d’un mauvais film, souvenons-nous du nuage qui s’arrête à la frontière grâce à des vents circulaires [sic]. Aujourd’hui, on nous revend la même soupe nauséabonde avec le dernier rapport de l’ONU avec des extraits de ce style : « Jusqu'à 4000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d’une radio exposition consécutive à l’accident survenu il y a une vingtaine d’années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d’une équipe internationale de plus, d’une centaine de scientifiques »
Hallucinant est la seule parole qui me vient à l’esprit !!
Quand on sait que Kofi Hannan, nous parlait, en 2000, de 9 millions de victime, quand on pense qu’il y avait entre 600000 et 800000 «liquidateurs» qui ont travaillés pour que la catastrophe ne se transforme pas en total désastre ? Parlons aussi des 48000 habitants de Pripiat, ville distante de quelques kilomètres du réacteur, évacués seulement 36 heures après l’explosion, 14000 d’entre eux étaient mort 6 mois plus tard.
Est ce que ce rapport ridicule parle des personnes qui vivent en Ukraine ou en Biélorussie dans des zones radioactives. (La Biélorussie a été un des pays les plus touchés, car les Soviétiques ont utilisé des produits chimiques pour désintégrer le nuage radioactif, au dessus d'une région de ce pays).
Pourquoi un si gros mensonge ? Pourquoi une catastrophe qui aurait pu rayer l’homme de la surface du continent européen est ainsi occultée par les autorités mondiales ?
Il est évident que le lobby industriel lié au nucléaire est grandement responsable.
Dans nos démocraties, nucléaire et transparence ne font pas bon ménage. Le citoyen est mis de coté, c’est digne d’une ancienne république soviétique. Pour des raisons purement économiques, on met l’individu à la page, malgré d’énorme souffrance. Le déni des victimes par des institutions internationales est intolérable, il fait parti de cette société que certain croit progressiste, où l’homme n’est qu’une variable d’ajustement dans l’intérêt du capital. Un monde où les leçons ne servent à rien, tant que l’on peut se faire de l’argent à cours terme, où les valeurs universelles ne sont là que pour se donner bonne conscience.
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