samedi, avril 29, 2006

Romanzo criminale


Roman de Giancarlo De Cataldo. Il raconte la montée en puissance d’un groupe de voyou dans la pègre romaine. On se retrouve plongée dans l’Italie des années de plombs. L’état italien et les puissants sont près à tout pour combattre le péril rouge, même à s’allier avec truands et mafieux. Politique, hommes d’affaires et mafieux se côtoient pour maintenir le système en place, celui de l’argent roi.

De Cataldo nous immerge dans les rues romaines, il n’y a pas de héros, il y a seulement des hommes qui sont près à tout pour démontrer qu’ils ont leur place dans ce système. Il montre la prédestination pour le mal de ces truands (se sont eux les « héros » du livre) qui rêvent de Rolex, grosse voiture, et luxe à gogo, ils se créent leur propre ascenseur social à coup de flingue et de billet de banque.

Dans ce roman les lignes de démarcation sont difficiles à cerner entre les différents protagonistes. Seul un policier sort peut être du rang, se battant contre des moulins à vent, sans pour autant sortir du système qui les crée.

Les personnages des femmes sont l’éclaircies, elles dénotent de leur compagnon, parce qu’elles restent fidèles et humaines dans ce monde machiste.

Le livre est vraiment rythmé, on dirait un scénario de film, les personnages ont des personnalités forte avec du caractère. La violence constante dans ces pages, n’est que le reflet de la violence de notre société. Une histoire qui tient aux tripes jusqu’au bout, une analyse de la nature humaine face au pouvoir et à l’argent. Un miroir de l’idéologie qui gouverne notre monde depuis des millénaires

Ce roman aurait pu s’intituler : « Il était une fois l’Italie », héritage du cinéma italien des années 70, une fresque réaliste des individualités qui constitue le monde romain pendant ces années là.

Je laisse conclure un des personnages clefs du livre : « Cette sale humanité ne changera jamais ».

vendredi, avril 28, 2006

Tchernobyl


Le 26 avril 1986, la plus grande catastrophe du à la main humaine à lieu dans la ville ukrainienne de Tchernobyl.

Depuis 20 ans, on aurait pu croire que les populations concernées pourraient avoir accès à ce qui c’est réellement passé et aux conséquences dramatiques qui en découlent pour des millions de personnes dans toute l’Europe. Mais comme en 1986 où des pays comme la France, avec l’appuie d’experts à la solde des intérêts industriels avaient pondu des données mensongères digne d’un mauvais film, souvenons-nous du nuage qui s’arrête à la frontière grâce à des vents circulaires [sic]. Aujourd’hui, on nous revend la même soupe nauséabonde avec le dernier rapport de l’ONU avec des extraits de ce style : « Jusqu'à 4000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d’une radio exposition consécutive à l’accident survenu il y a une vingtaine d’années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d’une équipe internationale de plus, d’une centaine de scientifiques »

Hallucinant est la seule parole qui me vient à l’esprit !!

Quand on sait que Kofi Hannan, nous parlait, en 2000, de 9 millions de victime, quand on pense qu’il y avait entre 600000 et 800000 «liquidateurs» qui ont travaillés pour que la catastrophe ne se transforme pas en total désastre ? Parlons aussi des 48000 habitants de Pripiat, ville distante de quelques kilomètres du réacteur, évacués seulement 36 heures après l’explosion, 14000 d’entre eux étaient mort 6 mois plus tard.

Est ce que ce rapport ridicule parle des personnes qui vivent en Ukraine ou en Biélorussie dans des zones radioactives. (La Biélorussie a été un des pays les plus touchés, car les Soviétiques ont utilisé des produits chimiques pour désintégrer le nuage radioactif, au dessus d'une région de ce pays).

Pourquoi un si gros mensonge ? Pourquoi une catastrophe qui aurait pu rayer l’homme de la surface du continent européen est ainsi occultée par les autorités mondiales ?

Il est évident que le lobby industriel lié au nucléaire est grandement responsable.

Dans nos démocraties, nucléaire et transparence ne font pas bon ménage. Le citoyen est mis de coté, c’est digne d’une ancienne république soviétique. Pour des raisons purement économiques, on met l’individu à la page, malgré d’énorme souffrance. Le déni des victimes par des institutions internationales est intolérable, il fait parti de cette société que certain croit progressiste, où l’homme n’est qu’une variable d’ajustement dans l’intérêt du capital. Un monde où les leçons ne servent à rien, tant que l’on peut se faire de l’argent à cours terme, où les valeurs universelles ne sont là que pour se donner bonne conscience.

mardi, avril 25, 2006

R comme Révolution


L’homme masqué veut se venger, l’injustice qu'il a subit lui ronge l'âme. Pour assoiffer sa soif de vengeance, il décide de faire tomber le système politique qui est responsable de sa rage.
Et pour cela, il ne possède qu’une seul arme efficace la révolution.

L’Angleterre est devenue une terre de totalitarisme, suite à un attentat les forces réactionnaires en se servant de la peur et de la haine prennent le pouvoir et instaurent une société digne de 1984. (Orwell) Leur instrument de contrôle le plus important et l’utilisation des médias comme outil de propagande total et global. ( Les scènes du programme télévisé phare du régime, font nettement penser à la chaîne de television FOX NEWS pendant la campagne irakienne). Le régime mais aussi en place une police politique dénommé « le doigt », limite les libertés individuelles et restaure un ordre morale judéo-chrétien digne du moyen-age, le slogan de la dictature est : « l’union fait la force, la foi fait l’union ».

Mais dans l’ombre le grain de sable de cette ignoble machine complote, c’est un justicier romantique ( nourri aux vieux films de cape et d’épées) un peu dérangé qui brûle de ce venger de ces bourreaux qui l’ont transformés en monstre ( qui ne sont autre que les dirigeants de l’état totalitaire).

V comme Vendetta est un film qui sous c’est aspect de blockbuster, nous montre que grâce à l’envie de justice d' hommes déterminés, ont peut renverser toutes les barrières même celle qui semble indestructible. Mais pour cela, il ne faut pas avoir peur de détruire les vestiges de l’ancien système et avoir recours à la violence s’il le faut.

La morale de ce film est : que les idées sont plus fortes que toutes autres choses, dans le bien ou le mal. C’est une critique évidente des voies prisent par nos gouvernements « démocratiques » face aux menaces terroristes. Plutôt que d’essayer de résoudre les problèmes à leurs sources on préfère utiliser la violence aveugle ( œil pour œil, dent pour dent). On ne compte plus les victimes « innocentes » de cette façon de faire.
Nous sommes entrain de voir le retour des vieux démons du début du vingtième siècle, préparons-nous pour l’horreur.

lundi, avril 24, 2006

Angoisse de mort


Dernièrement, j’ai des grosses crises d’angoisse, j’ai peur de mourir, je sais ce n’est pas très original.

Comme le disait Epicure, après la mort il n'y a rien, la vie s'arrête, l'homme disparait, il s'évanouit.

Je précise je n’ai pas peur de la mort, mais de mourir, vous allez me dire : « Mais qu’elle est la différence? » Ce n’est pas le moment qui me fait peur mais la cause, j’ai peur de la perte totale, définitive de la conscience et comme pour paraphraser Descartes : je ne pense plus, donc je ne suis plus .

Ce qui me terrorise dans cette perte de conscience et le fait de ne pas connaître la suite, de ne pas voir la fin du film. C’est un peu comme si on aller voir un film interactif a sachant que l’on ne verra jamais la fin tout en sachant que la suite est obligatoirement intéressante.

Il est d'ailleurs etrange que la souffrance ne me fait pas si peur que cela, mis que cet perte de conscience. Comme le dit Marcel Conche dans le Philosophie Magazine n°1 :" Ce qui fait peur, c'est de quitter la vie, ce à quoi on l'on est le plus attaché"

Je pourrais comme beaucoup de monde croire à un monde imaginaire qui fait suite à notre vie sur terre, mais je trouve que cela est de la pur fantaisie, je comprend que certaine personne pour calmer leur peur ai besoin de cela, même si ce n'est , à mon avis, pas une solution acceptable quand on suit un raisonement logique. Une des bases de la « foi » n’est-elle pas justement ce besoin de sentir que nos vies font parties d’un plan d’une entité divine et que la mort n’est qu’une étape. C'est peut-être pour cela que je ne suis pas croyant.

J’avoue ne pas trop savoir comment calmer ces angoisses, la tache me paraît difficile et en vieillissant elle le sera de plus en plus.

samedi, avril 22, 2006

Antithéisme

L’athéisme est un concept qui n’existe que depuis peu, malgré cela le scepticisme et la lutte contre le religieux prennent racine à la naissance de nos civilisation, L’incrédulité devant le phénomène divin est là depuis l’aube de la religion.

Les philosophes grecs mettaient déjà en doute les croyances de leur semblable. Socrate n’a-t-il pas été accusé d’impiété, même si cette accusation était autant politique que religieuse. Mais la politique a toujours été étroitement lié à la religion et ceci de tout temps.

On note que les différentes institutions religieuses se sont toujours combattu entre elle, en accusant ses ennemis d’incroyant ou d’infidèle, (l’exemple des protestants contre les catholiques pourraient porter à rire). Les Romains polythéiste allaient jusqu’à accuser les juifs ou les chrétiens de saper l’ordre morale et la paix sociale par leur vulgaire superstition, de même les premiers chrétiens traitaient les païens de « sans-dieu » (Athos en grec). La chrétienté compris tout de suite qu’il fallait combattre sans merci les attaques contre leur « vrai foi ». Les pères de l’église furent les hommes qui eurent pour charge de créer une « doctrine chrétienne », un dogme inaliénable, un outil théologique mais surtout politique. Pour cela il ne servirent pas que des évangiles , mais de concepts propres à la philosophie grecs, on comprendra que ce n’était pas les concepts les plus progressistes.

L’église a toujours essayer d’écarter les démarches qui voulaient que la philosophie de la raison prenne le pas sur l’aspect théologique donc sur la foi même.
Quand certain comme Thomas d’Aquin essaye de démontrer la réalité de dieu par la raison, il installe au grand dam des ecclésiastiques le ver dans le fruit, on comprend bien que l’idée même de dieu dépasse la raison.

Au moyen age et même après l’église chrétienne pour garder la main mise sur ces ouailles, décide de passer par la terreur, on érige des bûchers, on torture, on lance les exorcistes, on voit des démons partout surtout chez les incroyants et autres hérétiques. Se dire incroyant, revenant à signer son arrêt de mort. On comprend le prudence des libres-penseurs qui commencent à émerger grâce à la redécouverte de l’antiquité, des progrès physiques, etc. On commence à comprendre que la religion est un outil de contrôle des masses ( Machiavel voyait dans la religion le parfait instrument pour encadrer le peuple).
Le processus d’émancipation de certains philosophes s’accentue, Descartes « érige le doute en méthode de pensée », Spinoza se tourne vers le panthéisme ou dieu est dans toute chose, se rapprochant par là aux atomistes grecs comme Démocrite. Toutes ces philosophies qu’elles soient tirées des sceptiques, cartésiens, spinozistes, théistes ou panthéistes crée une tête de pont pour le dernier acte l’athéisme.

Ironie de l’histoire, le premier athée sort des rangs même du clergé. Dans ces mémoires publiés par Voltaire, l’abbé Meslier, curé d’Etrepigney écrit une diatribe antireligieuse, pour lui la foi est « une croyance aveugle » et les religions sont la cause de la misère et de l’oppression. Il en vient à nier l’existence de dieu. En affirmant que la seule réalité est celle de la matière.

Les coups contre la religion vont se suivre est devenir de plus en plus puissant, cela permet d’ouvrir les yeux au moins à une certaine partie des élites européennes. Même si les libéraux comme Voltaire antireligieux trouve un intérêt au théisme comme vecteur moralisant et qui permet de préserver l’ordre social (les vieilles marmites), certain comme le baron d’Holbach vont plus loin et renie toute croyance à un dieu qui n’est pour lui que superstition. Il donne ne définition clair et simple de l’athée : « un homme qui ne croit pas à l’existence de dieu »

Les révolution, le matérialisme, le progrès ont sapé les fondations du christianisme du moins en Europe. Mais la bête reste dangereuse car elle est juste blessé, avec le retour en force de la religion ultra rétrograde qu’est l’islam, les chrétiens voient là une bonne occasion de faire croire qu’ils sont le seul rempart. Il essaye de faire oublier les années d’oppressions et les dégâts que cet religion a causé. L’obscurantisme ne peut pas être combattu par un autre obscurantisme, seul la raison peut vaincre la foi.

C’est pour cela qu’il faut rendre hommage aux hommes qui ont combattu par la raison, le mysticisme et la superstition . Comme Marx le montre la religion n’est que le produit d’une société injuste, avec l’analyse qui en découle en toute logique, si on met fin à l’injustice, dieu disparaîtra de lui même. On peut aussi parler de Feuerbach qui voient dans la religion « l’essence infantile de l’humanité qui précède le temps de la maturité philosophique où l’homme se réapproprie enfin consciemment ce qu’il avait inconsciemment projeté sur cette être imaginaire ». Il faut mettre fin à l’oppression religieuse et à l’infantilisme qui en découle en promouvant un athéisme de combat : un antithéisme
ce texte a été ecrit grace aux articles de Serge laffitte et Frédéric Lenoir parus dans "le monde des religions" numéro 15 de janvier-février 2006

jeudi, avril 20, 2006

Le tigre


Depuis 5 semaines un animal sauvage en voie de disparition rode dans nos kiosques à journaux.

Pour la modique somme de 2 euros 50 vous pouvez l'apprivoisser pour une semaine.


Je vous conseille ce nouveau hebdo indépendant (Il n'y a pas de publicité. Juste pour cela, il faut faire un effort) et décalé. Une bonne surprise.

Vous pouvez en apprendre plus ici même :

http://www.le-tigre.net/

Xénophobie

Est-ce que les vieux démons sont de retour ?

Depuis une vingtaine d’année, le malaise de nos sociétés est de plus en plus palpable. La crise a fait revenir chez une partie des citoyens des comportements honteux.
La démagogie haineuse à fait son retour en force (on a pu le voir avec les propos du ministre de l’intérieur) . Le besoin de bouc-émissaire pour se dédouaner de sa propre misère est redevenu une constante. Rien de plus facile que de s’attaquer à cette jeunesse déboussolée avec la peau bronzée ou noir qui vit dans les ghettos que notre société à elle-même créés.
Surtout qu’au lieu d’avoir une construction progressiste, qui aurait pour but de se battre pour l’amélioration de leur condition et pour plus de justice, ces jeunes se tirent une balle dans le pied en tombant dans une révolte nihiliste qui n’apporte rien d’un point de vue politique.

Pour revenir à la xénophobie, on voit une partie de la population qui reste j’espère minoritaire mais qui réussit pourtant à avoir une grande diffusion de leurs idées, s’attaquer à la nationalité de ces jeunes, qu’elle oppose à l’origine ethnique. Ils font un tour de passe-passe, pour essayer de démontrer que ces jeunes ne sont pas français, mais une horde d’envahisseur étranger. Notons tout d’abord que la majorité des jeunes de banlieue sont des français à part entière. Mais même si ce n’était pas le cas, je ne vois pas en quoi le fait d’être étranger change quoi que ce soit, la justice doit être la même pour tous, non ?

Ce serait de la malhonnêteté de croire que l’explosion de violence que l’on a vue en 2005, vient de l’origine culturelle ou ethnique de ces personnes. Le problème est avant tout social, le mal être que l’on peut vivre dans ces ghettos ne peut être qu’un facteur systématique de révolte et de colère. L’homme n’a jamais accepté d’être totalement à la marge, sans réagir.

Le comportement dangereux où est tomber une partie des français, ne sont pas sans rappeler les années noires du siècle passé, où les ratonnades et les pogroms étaient devenus la façon des barbares qui croyaient régler les problèmes de cette façon illusoire. On peut réellement se poser la question, est ce que la barbarie est de retour ?

Si c’est le cas, il faut combattre impitoyablement et sans répit cette xénophobie latente qui s’empare d’une partie de nos concitoyens, avant que cela ne soit trop tard.

mercredi, avril 19, 2006

Ecologie vs Croissance

Si on écoute les apôtres de la pensée dominante, le débat lié aux ressources n’existe pas. La seule donnée importante est le chiffre de la croissance mondiale et l’augmentation de la productivité ( et la pressurisation des salariés qui va de pairs).
Il n’y a évidement aucun problème et aucune corrélation pour eux entre les changements météorologiques de plus en plus voyants, disparition de la biodiversité et des ressources en général qui font suite à l’exploitation massive de ces ressources sans aucune réflexion sur le moyen ou long terme, et les conséquences de tels actes.

Il est paradoxal que les même nous fassent des belles leçons de moral sur la dette que l’on laisse à nos enfants, comme si le fait d’avoir une économie en bonne santé était plus important que la santé elle-même.

Cette vision « cour termiste », où les gains immédiats sont la chose la plus importante sans aucune considération sur les causes et méfaits que cela implique. On le voit bien avec la gestion des centrales nucléaires, déjà le fait d’enterrer les déchets montre les limites de nos politiques, on sait très bien qu’un jour, ils remonteront à la surface. Mais on ne parle pas du démantèlement des structures lourdes comme les bâtiments, que va-t-on faire de ces masses de béton radioactif?
Ce n’est pas les coupes dans le secteur public qui va garantir à long terme, le contrôle de la sécurité des citoyens.

Il est évident qu'à l’allure ou les pays émergent comme la chine ou l’inde augmentent leur productivité et leur croissance, l’avenir pour la planète ne peut qu’être des plus sombres (sauf à trouver une autre terre). Il faudrait réellement réfléchir à un accord global purement écologique et non pas à des mascarades que l’on a vues comme à Kyoto par exemple, mais cela me paraît de la pure utopie, préparons nos enfants à vivre avec des masques à gaz mais surtout pas avec une dette publique.

mardi, avril 18, 2006

retour de l'obscurantisme

L’obscurantisme religieux est entrain de recouvrir la planète de sa gangue nauséabonde.

Je n’ai rien contre une personne qui « croit », même si j’ai de plus en plus de mal à les comprendre. (Est-ce que je deviens intolérant ?) A comprendre l’envie de surnaturel, celui de croire en une force supérieure qui serait là pour régler nos vies, pour designer qui a le droit à ces honneurs et qui n’a pas le droit, cela me paraît tellement puéril.
Et en même temps c’est ce simplifier la vie à souhait. Il est plus facile de codifier son existence, de se choisir un chemin que l’on pense sans embûche est facile à suivre. Devenir en quelques sortes un mouton, se soumettre totalement à un credo à une foi et en perdant de sorte toutes formes de discernement.

Grâce à cette ignorance et à cette superstition, des personnes que l’on peut dire mal intentionné réussissent à tirer les ficelles des pantins qui font la masse des croyants.

On aurait pu croire que la question du religieux avait été réglée, qu’elle avait été mise au rang de la problématique privée, qu’elle avait disparu de la sphère publique. Mais les évènements tragiques des dernières années, ont tout remis en question. Nous retrouvons nos anciens démons qui ont profité de la faiblesse de nos sociétés pour ressurgir.

Ce retour aux valeurs morales d’un autre siècle, sont pour moi entièrement lié à l’aspect social qui est entrain de dominer le monde. La rétrogradation est avant tout d'ordre social, le retour du religieux comme force de frappe, n’est qu’un des aspects du retour général en arrière de nos sociétés, de tout les points de vue, le retour du puritanisme, de la misère sociale, de la pensée unique. La défaite de la pensée progressiste dans le monde a été suivit par l’arrogance des vainqueurs, les soi-disant réformistes, ce qui pensent que le progrès est que l’homme soit assouvit non plus que par son travail, mais par ses propres désirs qui bien sur sont complètement fictive est stimulés par les moyens énormes de communications aux mains des pourvoyeurs de la « nouvelle » liberté qui n’est en fait qu’une liberté d’illusionniste, un hologramme qui cacherait la crasse et la pourriture.

Il faut combattre le religieux qui se veut destructeur de la lumière.La religion est un outil politique par excellence, mais il ne faut pas oublier les réels responsables, les vrais puissants qui ont bien compris l'utilité d'un tel outil.

Comme le dit Voltaire : « la religion existe depuis que le premier hypocrite a rencontré le premier imbécile »

1er message

Pourquoi un Blog? Parce que c'est la mode évidement!!

Pour faire comme tout le monde. Pour rentrer dans le rang, moi qui déteste cela.

Je ne suis pas sur que j'ai vraiment des choses intéressantes à dire, ce qui est sur c'est que mes ecrits ne seront pas objectifs, j'espère engagés et intéressants, même si je ne promets rien. Ce qui est intéressant pour certain ne l'est pas pour d'autre, c'est comme les goûts et les couleurs.

Voilà! Je suis sur que personne à part moi ne lira ce petit mot, mais c'est déjà pas mal de s'écrire à soi même. Même si on se rapproche là de la folie.

Mass qui écrit du fond de la médiocrité humaine.