mercredi, mai 14, 2008

Quand les OGM font faire grisse mine au Président

J'adore ces hommes politiques qui pissent, quand cela les arrangent, sur les lois et institutions qu'ils trouvent pourtant si important dans leurs discours philo-démocratique, pour fustiger par exemple ces horribles délinquants que sont les faucheurs d'OGM.

"Il est clair pour nous que ce vote contre le projet de loi OGM n'est pas un simple incident de procédure, comme essayent de le faire croire le gouvernement et l'UMP. Il est clair que la désaffection des députés UMP au moment d'un vote régulièrement inscrit à l'ordre du jour et archiprévisible, a une signification politique qui ne fait que confirmer les nombreuses oppositions au texte qui s'étaient déjà exprimées au sein de l'UMP. N'oublions pas que lors du vote en première lecture, le texte n'avait été adopté à l'Assemblée qu'avec dix voix de majorité alors que l'UMP en compte plus de soixante!

La décision du Premier ministre François Fillon de poursuivre l'examen du projet de loi comme si de rien n'était est donc d'abord un coup de force politique: jamais un gouvernement n'avait décidé de passer outre un vote majoritaire de l'Assemblée depuis le début de la Ve République, il y a cinquante ans.

C'est aussi un coup de force juridique. En effet, selon l'article 91 du règlement de l'Assemblée, le texte devrait être considéré comme rejeté. Seul un nouveau texte devrait pouvoir être réexaminé en reprenant la procédure législative depuis le début.

Contrairement à ce qu'affirme le gouvernement, la simple réunion d'une commission de sept députés et sept sénateurs, prévue à l'article 45 de la Constitution, ne peut pas s'appliquer dans pareil cas."

François de Rugy | Député Verts

mercredi, mai 07, 2008

OVE (offre valable d'emploi) arme idéologique.

j'écoute par hasard Europe 1 et voila sur quoi je tombe.

Une critique de l'OVE (offre valable d'emploi) qui me parait très juste. Comme quoi même dans les radios ralliées au pouvoir cela commence à s'énerver.

PS : c'est après les pubs.

Cela s'ecoute : ici

Pour rester dans le même sujet, une petit chanson du dernier Lofofora

free music

lundi, mai 05, 2008

1er Mai au Venezuela

Notre Président, bien aimé, devrait aller voir du coté du Venezuela pour ses promesses sur le pouvoir d'achat .
A la veille du 1er mai, à Caracas Hugo Chavez a annoncé une augmentation de 30% du salaire minimum et a signé le décret.De plus, l'ensemble des salariés des services publics a lui aussi été augmenté de 30%.
Vous pouvez voir son incroyable discours dans une video à cette adresse :

http://www.aporrea.org/actualidad/n113374.html

Pour ceux qui ne parle espagnole, Chavez annonce d'un air sérieux l'augmentation de 2% du salaire minimum. Puis il éclate de rire et explique : " Ça c'est le chiffre que promettrait un neolibéral. Mais dans le Venezuela socialiste le chiffre sera un autre : 30%".
Ce qui fait du Venezuela le pays d'Amérique Latine avec le plus haut salaire minimum.

A la fin de son intervention Chavez signe le décret qui nationalise l'industrie sidérurgique de l'Orinoco (SIDOR), la plus importante du pays. Les anciens patrons, Venezueliens et étrangers, ont refusé depuis des mois d'augmenter les salaires des ouvriers. Aujourd'hui ces patrons ne sont plus là, à la grande joie des salariés.

jeudi, mai 01, 2008

Le retour de Lofofora


la nouvelle date d'octobre, mais je me devais de parler du dernier album de Lofofora, un Album très sombre et très rock.

Certaine chanson son exceptionnelle : "tous les mêmes"; "comme des bêtes", etc
A signaler un featuring avec un des chanteurs de Stupflip dans l'excellentissime "Torture" sur le milieu du travail.

Le clip de la chanson qui porte le nom de l'album.

mercredi, avril 30, 2008

Lapsus ?

Quand Sarkozy oublie la langue de bois.


lundi, avril 28, 2008

Capitaine Alatriste d'Arturo Perez-Reverte


Nous voilà plongés dans l’Espagne de Philippe IV, au 17eme siècle. L’Espagne est encore une grande puissance politique , même si la mauvaise gouvernance de Philippe III, montre le chemin du déclin. D’ailleurs dans le ton du narrateur qui raconte l’époque où il était le jeune protégé du Capitaine Alatriste, on sent que c’est Espagne est entrain de chuter, dans un futur incertain.

Dans cette Espagne où les inégalités sont flagrantes, où la corruption est général, le capitaine Alatriste loue son épée au plus offrant, ancien soldat des guerres de Flandre, démobilisé pour cause d’une grave blessure, il est plongé dans une sombre conspiration, fourbi par le secrétaire du roi et l’inquisition. Mais le peu d’honneur qui lui reste, lui créera de puissant ennemi proche du roi.

L’auteur retranscrit l’Espagne du 17eme siècle, avec cette teinte de vérité qui fait que nous arrivons parfaitement à nous imaginer dans les rues de Madrid à cette époque. On partage avec les protagonistes le tourment de ce pays , en proie à la décrépitude de fin de règne.

La culture historique espagnole surgie à chaque page de ce roman, on apprend à vivre avec les artistes de l’époque.

Si les 3 mousquetaires vous ont fait rêver, alors il faut sans aucun doute , vous procurez les aventures du capitaine Alatriste. Le genre cape et épée est de nouveau magnifié par Arturo Perez-Reverte. Je vous conseille de ne plus tarder et de vous plonger dans les complots de la cour d’Espagne qui n’ont rien à envier, à ceux de sa consœur française.