mercredi, février 07, 2007

José Bové en Prison?

La Cour de Cassation vient de rejeter le pourvoi de José Bové suite à la condamnation prononcée par la Cour d’appel de Toulouse, le 15 novembre 2005, pour l’arrachage de maïs transgénique.
José Bové est donc condamné à 4 mois de prison ferme et son incarcération dépend du juge de l’application des peines.

Alors que les multinationales comme Monsanto empoisone la popualtion sous le regard bienveillant des autorités, des laquais des multinationales que sont nos "representants", on met des hommes courageux qui se battent pour la dignité humaine en prison.

je vous invite à regarder ce documentaire passé sur Canal +, Lorsque l'on joue avec notre santé pour de l'argent.

90 minutes

Communiqué du courant Unitaire de la LCR du rhone

Battre la droite et l’extrême droite,
Combattre le social-libéralisme,
Rassembler la gauche antilibérale !
Depuis 1995, les mobilisations témoignent de la résistance aux attaques libérales sur nombre de terrains. La révolte des banlieues en octobre 2005 était, d’une certaine façon, une nouvelle manifestation du refus du libéralisme, des discriminations et des inégalités. La victoire du printemps 2006 contre le CPE a montré qu’il est possible de faire reculer la logique libérale. Le rassemblement de toutes les forces de gauche opposées à la constitution européenne libérale a créé une dynamique qui, seule, pouvait rendre possible l’engagement dans une telle campagne politique commune de nombreux militants associatifs, syndicaux, altermondialistes, ainsi que des courants antilibéraux du PS ou des Verts contre la position de leur direction. C’est ce rassemblement et cette dynamique qui ont permis que, le 29 mai 2005, le Non soit majoritaire dans l’électorat de gauche et puisse l’emporter. Cela fait naître un espoir : il est possible non seulement de battre le libéralisme dans la rue, mais aussi de contester l’hégémonie du PS social-libéral dans les urnes.
C’est cet espoir qui a permis, à partir d’un appel au rassemblement de la gauche antilibérale et des candidatures communes, la création de plusieurs centaines de collectifs unitaires antilibéraux, dont nous sommes partie prenante. Ce cadre inédit a abouti à un accord sur les questions stratégiques :

objectif de transformer les rapports de force à gauche pour que l’antilibéralisme y devienne majoritaire ;

refus de toute alliance majoritaire avec le social-libéralisme (Texte ambition-stratégie du 10 septembre : « Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. (…)Dans le cas où nous ne participerons pas au gouvernement, notre groupe à l’Assemblée ne participera pas à une majorité constituée pour soutenir ce gouvernement, mais votera en faveur de toute disposition législative allant dans le sens des intérêts de la population. ») ;

désistement systématique au second tour pour battre la droite et son extrême.
Les collectifs ont également adopté, les 14 et 15 octobre, 125 propositions programmatiques en rupture avec le libéralisme et le social-libéralisme, rendant ainsi possible une candidature commune de l’ensemble des forces antilibérales de gauche.
Malheureusement, cet espoir s’est heurté à la volonté du PCF de rassembler autour de lui en refusant toute autre candidat que Marie-George Buffet qui, après Olivier Besancenot, a déclaré sa candidature en dehors du cadre unitaire.
Avancer concrètement vers une nouvelle force anticapitaliste
Aujourd’hui, des dizaines de milliers de militants refusent de se résigner à la dispersion de la gauche antilibérale à la présidentielle. Nous, militants unitaires de la LCR, continuons à oeuvrer au rassemblement dans les collectifs ; Plus de 20% des militants du PCF refusent de soutenir la candidature solitaire de Marie-George Buffet ; Plus de 35000 personnes ont signé, en moins d’un mois, l’appel en faveur de la candidature de José Bové.
Tout cela prouve que la volonté d’unité à gauche de la gauche perdure et que l’objectif de construction d’une nouvelle force anticapitaliste, projet de la LCR depuis le début des années
1990, est plus que jamais à l’ordre du jour. Ce ne doit pas être simplement une déclaration d’intention mais la tâche première et immédiate de tout militant révolutionnaire. Nombre de militants, et au-delà de travailleurs de gauche, ne se reconnaissent pas dans des organisations issues de l’histoire du XXe siècle qui a vu le projet social-démocrate s’avérer incapable de transformer la société, mais aussi l’espoir d’octobre 17 dégénérer en cauchemar bureaucratique et policier. Il est nécessaire et urgent de répondre de manière radicale et unitaire aux attaques de la droite et du patronat qui mettent en oeuvre la version la plus brutale, la plus violente du capitalisme. Il est nécessaire et urgent de répondre au désespoir social et politique qui pousse une partie de l’électorat vers le Front National, qui demeure candidat au pouvoir et dont les idées influencent la droite sarkoziste. Il est nécessaire et urgent de disputer au social-libéralisme son hégémonie sur la gauche. Voilà quelles sont les tâches politiques actuelles et les buts d’une nouvelle force anticapitaliste porteuse d’un nouveau projet émancipateur, intégrant le meilleur du mouvement communiste, de l’écologie, du féminisme et des nouveaux mouvements sociaux.
Le travail accompli dans les collectifs unitaires permet aujourd’hui de réaliser un pas important dans cette voie. Les antilibéraux doivent se rassembler dans un front politique et social permanent permettant de rassembler au maximum la gauche radicale et de créer une dynamique politique. Des assises nationales sont prévues à l’automne pour pérenniser ce rassemblement au-delà des échéances électorales.
Il faut répondre de manière offensive et unitaire à ces attentes, en tendant la main aux collectifs antilibéraux et en oeuvrant concrètement à la constitution d’une nouvelle force anticapitaliste. La LCR peut et doit apporter tout ce que le marxisme révolutionnaire a de pertinent dans la situation actuelle, alors que Sarkozy s’apprête à démolir ce qui reste du code du travail après les attaques de la droite depuis 2002 et que Royal ajoute au social-libéralisme son discours paternalisme et autoritaire.
La LCR doit être utile au rassemblement !
Les collectifs unitaires proposent que José Bové soit le candidat trait d’union d’une campagne collective, en indiquant clairement dans la déclaration des 20 et 21 janvier que ‘la candidature de Ségolène Royal (…) démontre l’impossibilité d’envisager un accord gouvernemental ou parlementaire avec le PS’. La LCR doit saisir cette ultime chance en indiquant qu’Olivier Besancenot est prêt à intégrer une candidature collégiale que José Bové incarnerait sur le bulletin de vote. Cette candidature commune s’adresserait à Marie-George Buffet pour qu’elle la rejoigne et interpellerait la direction du PCF pour qu’elle renonce à une candidature séparée.
Il est encore temps d’éviter une dispersion de la gauche antilibérale aux présidentielles qui ne profiterait qu’à Ségolène Royal. Qui peut penser que l’urgence de l’heure est de savoir qui, de Marie George, de José ou d’Olivier obtiendra le meilleur score de témoignage, alors qu’il reste possible, ensemble, de construire un rapport de force face au PS et en toute indépendance par rapport à lui ?
Au-delà, même si nous échouons sur une candidature commune à la présidentielle, la LCR doit répondre aux demandes de candidatures unitaires aux législatives qui émanent des collectifs et des militants unitaires du PCF, comme c’est le cas à Villeurbanne. Elle doit généraliser, partout où cela est possible, une telle démarche, en réaffirmant le refus de participer à une majorité parlementaire avec le PS et la volonté de battre la droite au second tour.
Le courant unitaire de la LCR du Rhône
Le 5 février 2007
Contact : lcrunitaire_lyon@yahoo.fr – 06 11 74 39 28

mardi, février 06, 2007

Union avec Bové


Après la désunion des forces antilibéral pour des raisonnements purement électoralistes du PCF et de la LCR, José Bové vient d’annoncer sa candidature.

Je ne sais pas si cette candidature aura l’effet de mettre un coup de pied dans la fourmilière anti-libérale, et le pouvoir d’être plus rassembleur que les candidatures de partis comme celle de MGB ou OB. Ce qui est sur, c’est que nous avons avec la candidature de José Bové, le seul moyen de pouvoir retrouver un élan à la gauche du PS.

Il est évident qu’il aurait mieux valu que le PCF ne fasse pas un coup d’état interne au collectif unitaire et que le courant majoritaire de la LCR ne se défausse pas de ces responsabilités pour des raisons électoralistes au sein même de ces collectifs.

Mais maintenant il est trop tard et c’est juste avec une candidature portée par le courant unitaire comme celle de Bové que l’on peut éviter la catastrophe enclencher par la direction des partis sus-cité.

Il faut donc se rallier à cette candidature, comme l’on fait les nombreux soutiens qui vont du philosophe Michel Onfray à Yves Salesse. En passant par le Communiste Braouezec et l’alter mondialiste Susan George, etc…

Voici les différents liens, où va s’organiser les combats pour la rupture et pour changer la France :

http://www.unisavecbove.org

http://www.alternativeunitaire2007.org

Lire aussi l'appel aux libertairesecrit par Michel Onfray et Yannis Youlountas :

http://www.politis.fr/Peut-on-etre-libertaire-et,166.html

jeudi, février 01, 2007

CP RESF 75 : Les Restos du coeur servent-ils d’appât à la police de Sarkozy ?


COMMUNIQUE DE PRESSE

31 janvier 2007

LES RESTOS DU CŒUR SERVENT-ILS D’APPAT A LA POLICE DE SARKOZY ?

Hier soir, mardi 30 janvier vers 19h, une rafle commence sur la Place de la République, les fourgons (de 8 à 10 au départ selon les témoins) sont placés côté 3° arrondissement, les policiers, trois par trois, contrôlent les identités dans le métro et aux sorties. Contrôle ciblé des personnes « visiblement étrangères ». Alertés, une trentaine de militants du Réseau Education Sans Frontières et d’ailleurs se rend sur place. Discussion avec les forces de l’ordre, slogans solidaires avec les sans papiers, bousculade au moment du départ du dernier fourgon rempli de sans papiers, arrivée des maîtres chiens pour faire dégager les empêcheurs d’arrêter en rond. Une vingtaine, peut-être plus, de sans papiers a été arrêtée.

Une rafle comme on en voit plusieurs fois par semaine à Paris depuis le mois d’août ?
Oui, mais celle-ci a quelque chose de particulier.

Au même moment, sur le terre-plein central de la Place de la République, les restos du cœur organisent une distribution de 400 repas, comme tous les mardis, jeudis et samedis à cet endroit. Les habitués de cette distribution arrivent en métro et sont contrôlés, embarqués. C’est comme pour les bêtes : l’appât au centre, les chasseurs en embuscade, les fourgons pour évacuer les prises. Cette rafle ciblée « clients des restos du cœur » a été exécutée sur réquisition du Procureur de la République qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur un périmètre comprenant la place de la République et ses environs.

Une « opération » du même ordre a eu lieu il y a une quinzaine de jours. Les forces de l’ordre s’étaient postées sur la place même, bien visibles. Ce jour-là les restos du cœur n’ont distribué que 150 repas au lieu des 400 habituels.

Qui donne ces ordres ?

Le ministre de la chasse aux étrangers monte d’un cran dans le cynisme : toutes les rafles sont intolérables, celles qui prennent pour cible les gens qui ont faim sont immondes. Les plus démunis ont confiance dans les restos du cœur qui depuis tant d’années leur apportent un peu de réconfort pendant l’hiver. Devront-ils demain renoncer à ces distributions de repas devenues trop dangereuses pour eux ?

Fin décembre, le Préfet de Police de Paris a eu une attitude digne en interdisant la distribution de soupe au porc organisée par l’extrême droite et destinée à trier les « bons pauvres » des « mauvais pauvres ». Laissera-t-il interdire les restos du cœur aux sans papiers en transformant les lieux de distribution en piège ?

source RESF

L'hyper riche

Quoi qu'ils fument sûrement encore le cigare de temps en temps, pour se rappeler leurs valeureux ancêtres,l' "hyper riche" a un entraîneur personnel pour l'embonpoint, et porte des costumes 3 pièces Armani.

Ils se déplacent en jet privé ou en SUV Mercedes ou Porsche dans leurs moments de loisir (nombreux).

Ils ne savent plus quoi faire de leur stock option ou de leur parachute en or. Cela n'empêche pas que leur seule valeur, leur seul dieu est l'argent, et ils en veulent de plus en plus, quoi que cela coûte. Ils sont jaloux de l'"hyper riche" qui est plus riche que lui, ils se croient donc pauvre.

Ils ont bien sûr des télés, radios et autres journaux papier, beaucoup d'amis politique, sont toujours pressés et fréquente la Jet set.

Beaucoup de mouton rêve de devenir comme eux, mais eux ont fermé les portes depuis des siècles.

J'oubliais, ils ont une large troupe de laquais qui pensent suivre un idéal mais qui en fait les aides à se faire de plus en plus d'argent tout en détruisant la terre et les institutions politiques progressistes (je parle ici de la démocratie et non du communisme)

les revenus des 500 le plus riche des "hyper riche" correspond aux patrimoine et revenu des 500 millions les plus pauvres.