jeudi, juin 29, 2006

Israël allié des Extrémistes palestiniens.

La destruction d'infrastructures civiles (pont, hôpitaux, centrale électrique, etc...) par l'armée israélienne est un merveilleux coup de pouce aux extrémistes. Presque, presque j'ai l'impression qu'ils le font exprès. Le bénéfice d'une guerre qui dure n'est pas négligeable pour le gouvernement israélien et le vrai pouvoir décisionnaire du pays qu'est Tsahal.

Quand les Palestiniens font un pas en avant, ils reçoivent une volée d'obus, c'est la fameuse volonté de paix israélienne.

Comment peut-on sincèrement dire vouloir combattre le terrorisme quand on perpétue un terrorisme d’état envers une entière population ?

Je souhaite de tout mon cœur que le caporal Gilad Shalit soit libéré sain et sauf. Mais est ce que le gouvernement israélien le souhaite vraiment lui ? On peut réellement se poser la question, la prise en otage de politique palestinien, l’invasion d’une partie de Gaza, n’est-il pas un signale donné aux extrémistes palestiniens pour tuer le jeune caporal, cela ferra un martyr pour la cause des extrémistes israéliens, on les voit déjà se réjouir d’avance.

La communauté internationale va encore accepter longtemps que des millions de personnes vivent sous le jouxte d’une armée d’invasion, qui humilie, enlève et torture des milliers de palestinien.

Pourquoi d’un coté, on appelle cela du terrorisme et de l’autre de l’auto défense qui sont les réels agressés dans cette région du monde ?

Il est temps que le peuple israélien se réveille, qu’il se détache de ces conceptions militaires qu’il a eu en héritage de la constitution même de son état. Les Israéliens doivent comprendre que c’est eux qui ont les cartes en mains pour pacifier la région. Que se sont eux qui doivent faire les plus grosses concessions ! Même si cela est difficile, pour arrêter les massacres et l’annihilation d’un peuple de la surface de la terre, ils doivent agir.

lundi, juin 26, 2006

Périclès de Tyr

Plutôt que regarder la première demi-surprise de ce mondiale, l'élimination des pays bas par le Portugal, je suis allé voir cette pièce de Shakespeare. J'ai trouvé cette oeuvre "mineure», exceptionnelle. Il est vrai que je ne connais pas beaucoup ce grand auteur, j'ai lu juste "Roméo et Juliette" et vu le film "un songe d'une nuit d'été".

J'ai été estomaqué par cette oeuvre, il est évident que la grande mise en scène ( Michel Raskine), d'une grande modernité ( les adeptes du classicisme n'ont cas bien se tenir) et des acteurs de qualité, on fait de cette soirée, un moment de grand bonheur.

De plus le lieu exceptionnel qu'est un forum romain a rajouté un charme à l'assemble déjà parfait

Cela m'a donné envie de voir plus d’œuvre de Shakespeare dans un théâtre.

Si vous avez la possibilité, il reste encore 2 représentations dans le cadre des « nuits de Fourvière », ce lundi et mercredi. Dépêchez-vous, pour voir un chef d’œuvre

Plus de détail grâce à ce lien : Périclès de tyr

dimanche, juin 18, 2006

Contre Benoît XVI


Contre Benoît XVI

Le Vatican, ennemi des libertés

Avec un titre pareil on aurait pu croire à un pamphlet haineux contre le vatican.

Mais dans les pages de ce livre, se cache une très bonne surprise, un argumentaire, qui se sert des concepts dogmatiques qui s’égrainent dans les différents textes de l’institution catholique romaine, pour démontrer le danger de ces textes, et l’idéologie mortifère de l’église catholique.

Il montre par A+B que malgré l’écran de fumée créé par le Pape et ses sbires, se cache derrières une machine qui se bat contre la raison et la dignité humaine. Les auteurs montrent que le Vatican est une machine à combattre les lumières et qui rêve de replonger l’humanité dans les ténèbres des superstitions et du transcendantal.

Je mets ici la présentation que l’on trouve sur le site de l’éditeur (http://www.syllepse.net) :

Présentation

À l'émancipation individuelle, l'Église catholique oppose un rejet constant de toutes les libertés : liberté d'expression, de pensée, de critique, de croyance et d'incroyance, de pratiquer une sexualité non nécessairement orientée vers la procréation, de choisir une mort digne, de se doter d'une organisation sociale ou d'un régime politique sans allégeance ou pacte envers le catholicisme et, surtout, liberté de se déclarer libre de tout assujettissement à une transcendance imaginaire. Deux visions du monde s'affrontent : celle d'un individu adulte, qui assume son autonomie intellectuelle et rejette l'asservissement à une hiérarchie cléricale, et celle d'une institution s'abandonnant à une crispation autour du dogme afin de conserver ce qui peut l'être.

La raison d'être de ce livre est double. D'une part, montrer quelles sont les véritables positions du Vatican quant aux mœurs, à l'antisémitisme, à l'Inquisition, à l'Index, au libéralisme économique, au culte politique de Marie, à la laïcité, aux sciences, à l'extrême droite... D'autre part, réagir contre la mise en vedette médiatico-politique démesurée de la théocratie vaticane. Pour ce faire, ce livre, et c'est une première, tient ses preuves de l'examen des textes dogmatiques ayant force de loi pour le catholicisme : encycliques, motu proprio, catéchisme de l'Église, ouvrages et propos théologiques de Jean-Paul II et de Joseph Ratzinger, textes de la Congrégation pour la doctrine de la foi (ex-Inquisition), que ce dernier dirigea de 1982 à 2005.

Contre les libertés, l'Église catholique oppose avec constance l'ordre et l'autorité conférés par l'incongrue notion de dieu et, dans cette voie, Benoît XVI emprunte avec application les pas de ses prédécesseurs.

Pour les auteurs, défendre les libertés, établies dans un contrat social d'humains à humains, et non de subordonnés à « Dieu », c'est être contre l'Église catholique et contre son actuel et zélé porte-parole, Benoît XVI.

Voir le site atheisme.org de Jocelyn Bézecourt.


vendredi, juin 02, 2006

Illusion de liberté

Nous nous croyons libre dans nos démocraties, mais est-ce la réalité ? Sommes-nous vraiment libre ?

Il s’avère que la forme de gestion capitaliste a changé, elle s’est mondialisé, globalisé. En parallèle l’homme occidental a vu sa capacité de consommation augmenter grâce aux crédits (nouvelle forme d'asservissement?) et à la diminution des prix de certain produit fabriqué dans les pays en voies de développement.

On pourrait croire aussi que les médias et industrie culturelles suivent les envies du peuple, pour lui apporter de quoi calmer sa soif de culture.

Mais tout cela n’est qu’illusion !!

Comme le dit l’économiste Rifkin, le capitalisme est devenu « culturel ». Auparavant il se servait de l’aliénation du travail pour contrôler les masses, maintenant il a une nouvelle arme, l’industrie culturelle et médiatique qui lui sert à conditionner et contrôler le comportement humain. Il ne s’en cache même plu, il n’y a qu'à voir les propos* de monsieur Le Lay, président de TF1, la chaîne la plus regardé en France.

On veut faire croire aux consommateurs ( car maintenant nous ne sommes plus que des consommateurs), qu’ils font un choix personnel en regardant telle émission, en achetant tel produit, etc.. Alors que nous sommes complètement aliénés par le lavage de cerveau permanent que nous vendent ces industries. Chez le philosophe allemand Théodore Adorno philosophe allemand ce phénomène prend le nom de « besoin rétroactif ».

On comprend mieux pourquoi la bourgeoisie se gave généreusement dans toutes les entreprises médiatiques et culturelles, ce n’est pas un moyen pour faire prospérer la liberté comme certain voudrait bien le croire.

La vie politique de nos nations démocratiques dépend du même ressort, le « besoin rétroactif » joue aussi dans le choix de nos dirigeants, qui bien-sur sont étroitement liés aux industrielles. La politique ne se fait plus aux niveaux des idées, mais prend sa place dans les magazines peoples, où la démagogie et aussi importante que le nombre d’apparition à la télévision.

Comme le dit si bien Monsieur Sarkosy : « La communication passe avant l’action »*, et effectivement pas un jour ne passe sans que l’on ne voie ce personnage sur nos écrans de télévision.

La liberté dans cette démocratie n’est que fictive, comme le montre ce sondage paru dans Métro qui montre que moins de 20% des gens pensent qu’un ouvrier pourrait devenir Président de la république. Et pourquoi ? Parceque la télévision l’a dit ?

La liberté n’est pas acquise, il faut se battre tous les jours pour qu’elle devienne réalité.

*pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).

Libération 10-11/07/04

* Lire « Nicolas Sarkosy ou le destin de Brutus » aux éditions Denoël