lundi, mai 29, 2006

un magazine de philo



Dans nos kiosques un nouveau mensuel sur la philosophie vient de paraître (Philosophie Magazine).

Ce mois-ci le N°2 traite de la vision par l'homme de l'animal. Il revient aussi sur Machiavel et montre qu'il n'était peut être pas si machiavelique que cela .

Ce magazine est très intéressant, il nous entraine dans la philosophie du quotidien, et n'est pas juste une vision rhétorique de la pensée.
Un magazine qui fait réflechir est toujours bon à prendre, je vous le conseille vivement.

Il est vraiment interessant (et même frustant que cela soit si court), de lire les débats entre des intellectuels (philosophes, écrivains, etc...) sur des sujets d'actualité.

vendredi, mai 26, 2006

L’unité impossible ?

Une réunion nationale a eu lieu le 23 mai pour une candidature unitaire de la gauche sociale. Etaient présentes toutes les sensibilités ( une cinquantaine de personne), du PRS à la LCR (représenté par sa minorité et par 2 camarades de la majorité). Il y avait aussi José Bové qui a été très actif, et qui sent bien que l’on doit faire un pas vers cette union de la gauche sociale.

Malheureusement, il est évident que la LCR et Le PC, ne joue pas le jeu, pour des raisons différentes. La LCR ne veut pas faire de concession, elle n’est pas prête à un accord avec les « tièdes » du mouvement comme la gauche du parti socialiste.

La situation du PC me paraît beaucoup plus ambiguë, il est évident qu’il veut profiter du mouvement d’union pour tirer son épingle du jeu. Le PC se met constamment en avant, comme si c’était la seule formation politique à pouvoir porter l’union. On le voit quand il a essayé de prendre le secrétariat du mouvement. Il veut chapeauter le processus pour pouvoir au final mettre en avant que la seule candidature possible soit celle de M.G Buffet. La façon d’agir du PC me rappelle les heures sombres de l’après guerre.

Malgré l’attaque du PC qui n’a qu’un seul but, l’intérêt personnel de sa candidate, il faut pourtant continuer à se battre pour l’union. Je trouve Dommage que la LCR, se campe sur sa position, pour des raisons que l’on peut trouver contestable. Le temps n’est plus aux divergences mais à l’unité. Nos combats sont identiques, même si nos désaccords existent, nous avons assez de points de concordance pour combattre l’hégémonie du capitalisme sur notre pays et l’Europe.

Je crois que chacun à bien délimité sa pensée politique, il est temps de nous unir pour 2007. Sinon nous laisserons la voie libre à la sociale-démocratie et à la droite. Nous ne pouvons pas décevoir l’espoir de nos sympathisants. Prochaine réunion le 30 Mai

mardi, mai 16, 2006

Le plateau de Lassithi


Mon voyage en crête m’a permis de visiter deux lieux, où l'on situe deux éléments majeurs de la mythologie grecque. Le premier, j’en ai déjà parlé dans un article précèdent, c’est Cnossos, je vous raconterais bientôt l’histoire du Minotaure.
L’autre site se situe sur le plateau de Lassithi, qui se trouve au sud-est d’Héraklion. Il faut rouler sur une route sinueuse qui monte dans la brume des monts crétois, quelques bâtisses sont accrochées par-ci, par-là, aux parois, on croise même un monastère orthodoxe du nom de Kera Kardiotissa, où repose l’effigie d’une madone, qui a le don de retourner dans sa chapelle (de la téléportation? La question reste posée) des qu’on l’enlève de force du monastère (du moins au temps de l’empire ottoman).

Après avoir passé un col gardé par de vieux moulins vénitiens, le spectacle du plateau encadré par des montagnes ne manque pas de charme. Des champs à perte de vue, des moulins décharnés, éparpillés au hasard du besoin d’eau (les moulins à vent servent à tirer l’eau du sol).
Une certaine langueur règne en ce lieu, qui semble figé dans le passé, d’ailleurs les rares humains que l’on peut croiser contribue à rendre cette impression nostalgique. La plupart des êtres humains qui habitent ce lieu, sont de vielles femmes voilées de noir. Les animaux domestiques ont depuis longtemps pris possession des lieux.

Une route cerne le plateau, elle est bornée par 14 villages peuplés par les ombres noirs, on voit quelques fois un homme sur un âne, passer son chemin.

Une petit route transversale nous amène devant un contre-fort. D’ici partent deux chemins, un pavé et l’autre abrupte, Il faut 20 minutes de marche (si vous avez beaucoup de chance vous vous retrouver sur le dos d'un ane autochtone) pour atteindre le but de l’expédition, la grotte ou Rhéa cacha au regard affamé de son père Zeus, le futur dieu des dieux de l’olympe.

Le mythe de la grotte de Lyctos

Cronos fils d’Ouranos (le ciel) et Gaia (la terre) était le roi de la terre, Ouranos son père lui avait jeté une malédiction, lorsque le fils de Cronos atteindra l’age adulte, celui ci le détrônerait.

Cronos qui vivait avec Rhéa mangea tous ces enfants, juste après leur naissance. Mais quand naquit le 6ème, Rhéa avec l’aide de sa mère Gaia cacha l’enfant dans la grotte de Lyctos. Elle donna à manger à Cronos une pierre qu’il avala sans s’apercevoir de la supercherie.

Zeus fut nourri par la chèvre amalthée. Ayant grandi, il décide de tendre un piège à son père, avec l’aide de Métis, déesse de la ruse, il fait boire à Cronos un breuvage qui le fait vomir, ces 5 enfants ( Déméter, Hestia, Héra, Poséidon et Hadès)

Ils se réfugient sur le mont olympe, et débute la guerre entre les Titans et les Olympiens, mais ceux-ci est une autre histoire.

Ils paraîtraient aussi que c’est dans cette grotte où Zeus emmena Europe, de cette union naquit Rhadamante, Sarpédon et Minos futur roi de Cnossos.

vendredi, mai 12, 2006

Appel pour l'Union

Malgré les réticences de certains, des initiatives qui vont dans le bon sens sont prises. Voilà un appel signé par de nombreuses composantes de la gauche radicale, "POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES" Ainsi que l'article du monde qui relais cette initiative.

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APPEL

POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES :
IL Y A URGENCE !

Pour que ça change vraiment, l’heure est venue de passer aux actes : nous proposons la création d’un collectif national d’initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes.
En moins d’un an, à plusieurs reprises, la société française s’est insurgée contre le libéralisme, destructeur de vies et d’avenir. Le 29 mai 2005, une majorité a sanctionné les choix libéraux des élites européennes. A l’automne, la jeunesse de nombreux quartiers populaires, confrontée au chômage, à l’exclusion et aux discriminations, a manifesté sa révolte. En mars et avril de cette année, c’est par millions que jeunes et salariés se sont soulevés contre la précarité et la destruction du code du travail. Depuis, le refus de la loi sur “ l’immigration jetable ” s’étend. Ces séismes à répétition et les luttes appellent une réponse politique à la hauteur. Elle ne peut pas être le “ réformisme de gauche ” accompagnant la mondialisation capitaliste que propose la direction du Parti socialiste. Elle ne peut pas être la réédition de ces alternances sans changement profond qui se terminent immanquablement par des désastres, comme le 21 avril 2002.
Notre pays a besoin d’une rupture avec le cadre libéral, et non d’un aménagement de celui-ci. Ce choix, qui doit être traduit en propositions précises, correspond à l’attente de millions de femmes et d’hommes de notre pays. Il a vocation à être majoritaire au sein de la gauche, à y battre les politique d’adaptation et de renoncement, ouvrant ainsi la voie à un changement politique et social profond.
Le discours dominant prétend fixer le cadre des prochaines échéances électorales en les réduisant à la rivalité des deux partis institutionnellement dominants. Tout juste s’inquiète-t-on de la capacité de l’extrême droite à troubler le jeu et s’interroge-t-on, en marge, sur qui décrochera le prix du meilleur second rôle à gauche du PS au terme d’une dérisoire compétition dans la dispersion.
Mais l’Histoire n’est pas écrite.
Nous étions ensemble contre les offensives de la droite et du patronat, refusant de nous incliner devant l’inéluctabilité du modèle libéral que l’on cherche à imposer à tous les pays d’Europe. Dans nos partis, syndicats, associations, dans le cadre des collectifs unitaires du 29 mai ou d’autres initiatives visant à l’unité, nous avons poursuivi notre démarche. Nous affirmons que seule une union de toutes les énergies anti-libérales autour d’un projet commun, seules des candidatures communes antilibérales de gauche aux élections présidentielle et législatives peuvent ouvrir la voie à une authentique alternative : sociale, écologique, anti-discriminations, démocratique. Faute de quoi l’exaspération et la détresse populaires risquent de se traduire en abstention et de profiter à la droite extrême ou à l’extrême droite.
Les obstacles à l’unité peuvent être levés si la volonté politique prévaut.
Nous nous battons pour gagner. Nous voulons en finir avec le pouvoir de la droite, en finir durablement avec une politique dont le pays fait les frais depuis trop longtemps. C’est pourquoi nous avons l’ambition de changer en profondeur la donne politique, de bouleverser le rapport de forces à gauche. Nous voulons construire une forte dynamique populaire et citoyenne, œuvrer ainsi à l’essor des mobilisations sociales, avec l’objectif d’une majorité et d’un gouvernement qui appliquent une politique au service du peuple. Une politique en rupture avec le libéralisme, opérant des choix respectueux du futur de la planète et des humains qui y vivent. Nous le croyons possible. Si nous n’accédons pas au second tour de la présidentielle, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite. Mais nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme.
Des propositions convergentes existent sur nombre de questions essentielles. Elles fournissent déjà un fondement solide à notre rassemblement.
Notre campagne commune aux élections présidentielle et législatives devra s’inspirer de celle menée pour le rejet du traité constitutionnel européen. C’est la même dynamique unitaire que nous devons donner à voir dans les entreprises, les quartiers, les meetings, les médias. Cette campagne devra être portée par les différentes sensibilités engagées dans le processus et ensemble, partout, par les milliers de citoyens qui s’y retrouveront.
Un tel cadre collectif permettra d’échapper à la dérive présidentialiste encouragée par les institutions et de désigner celle ou celui qui symbolisera le mieux notre unité à l’élection présidentielle.
Le temps est venu de concrétiser. Nous proposons la création d’un collectif national d’initiative permettant de discuter de toutes les questions auxquelles ce rassemblement devra répondre, de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne. Nous convions toutes les forces, courants, sensibilités de la gauche anti-libérale, féministe, écologiste, citoyenne à être partie prenante de ce collectif qui ne sera pas un cartel figé et restera ouvert. Nous invitons toutes celles et ceux qui partagent notre objectif à créer partout de tels collectifs d’initiative, unitaires et populaires.
Il nous appartient de délivrer ensemble un message d’espoir. Le temps presse. Le défi doit être relevé.
Le 10 mai 2006
Signataires de l’appel :
Etienne Adam, Christophe Aguiton, Tony Andréani (professeur émérite de sciences politiques), Patrick Appéré, Clémentine Autain (féministe, élue de Paris), Francine Bavay (élue régionale, les Verts), Hamida Ben Sadia, Jean-Jacques Boilaroussie, José Bové, Michel Bourgain (maire, les Verts), Patrick Braouezec, Marylène Cahouet, Eric Coquerel, France Coumian, Pierre Cours-Salies, Claude Debons, Monique Dental (militante féministe), Hayat Dhalfa, Bernard Dedeban (syndicaliste), Michel Dupont, Frédéric Dutoit, Alain Faradji (membre de le LCR), Bertrand Geay, David Gipoulou (membre de “ Pour une République Sociale ” : PRS), Charlotte Girard (membre du bureau national de PRS), Bernard Guibert (membre des Verts), Jean-Paul Hebert (économiste, EHESS), Michel Husson (économiste), Raoul Marc Jennar, Jacques Lerichome (syndicaliste), Bernard Loche, Céline Malaisé (membre de la LCR), Roger Martelli, Henri Merme, Roland Merieux, Claude Michel (syndicaliste), René Mouriaux (politologue), Michel Naudy, Michel Onfray (philosophe), Christian Picquet (membre de la LCR), René Revol (vice-président de PRS), Yves Salesse, Patrick Silberstein (médecin, éditeur), François Simon, Francis Sitel (membre de la LCR), Philippe Villechalanne (militant d’association de chômeurs), Claire Villiers (élue régionale, Alternative citoyenne), Pierre Zarka, Malika Zédiri
ET :
Les Alternatifs, Convergence Citoyenne, Gauche républicaine, MARS, Parti communiste français.

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Un nouvel appel pour des candidatures unitaires à la gauche du PS en 2007LE MONDE 12.05.06 15h23 • Mis à jour le 12.05.06 15h23

Une cinquantaine de personnalités - dont Yves Salesse et Claude Debons, de la Fondation Copernic - et plusieurs organisations de gauche devaient lancer, vendredi 12 mai, un deuxième appel "pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes" pour les élections présidentielle et législatives de 2007.Tentant de créer une dynamique comparable à celle de la campagne du non contre le traité constitutionnel européen, à la veille d'une rencontre des comités qui s'étaient constitués l'an passé pour l'occasion, le texte se prononce pour la création d'un "collectif national d'initiative" auquel toutes les forces de la gauche antilibérale sont conviées.Partant de la crise sociale et politique que traverse le pays, le texte assure que la France a "besoin d'une rupture avec le cadre libéral". Celle-ci ne peut venir du PS ni d'une réédition des "alternances sans changement de fond", expliquent les signataires, mais d'une union des forces à gauche du PS. "Des propositions convergentes sur nombre de questions essentielles existent", insistent-ils en concluant qu'"il est temps de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne".Cette initiative intervient à la suite de l'invitation à une "bouffe à quatre" du porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, lancée dans une tribune au Monde le 28 avril et adressée à Marie-George Buffet (PCF), José Bové (ex-leader de la Confédération paysanne) et Arlette Laguiller (LO), pour discuter d'une candidature unique en 2007. Et quelques jours après la réponse de M. Bové qui s'y disait également prêt, si cette rencontre donnait la priorité à une "démarche collective" et non à la "starisation" (Le Monde du 9 mai).L'appel est signé par le Parti communiste français et des petites formations comme les Alternatifs, Alternative citoyenne et le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (Mars). Des minoritaires des Verts, tels la vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Francine Bavay, ou le maire de l'Ile-Saint-Denis, Michel Bourgain, se sont engagés.Plus nouveau, des membres de la direction de l'association Pour la République sociale (PRS), animée par Jean-Luc Mélenchon (PS), ont aussi signé. "Avec l'opération Royal, le PS s'est lancé dans un changement d'image sans rien modifier sur le fond. Notre souci est qu'existe, à côté, une gauche des ruptures", fait valoir François Delapierre, bras droit de M. Mélenchon.

"SE FAIRE ACCUSER DE DOUBLE LANGAGE"

Les initiateurs de l'appel ont également obtenu la signature des personnalités de la gauche radicale comme l'altermondialiste Raoul-Marc Jennar, le philosophe Michel Onfray, la conseillère de Paris Clémentine Autain ou José Bové.La LCR, elle, a refusé de suivre. L'organisation trotskiste n'est représentée que par Christian Picquet et Francis Sitel, membres minoritaires du bureau politique."C'est un mauvais appel qui ne dit pas clairement qu'on ne doit pas participer à un gouvernement avec le PS ni passer d'accord parlementaire avec lui", explique Pierre-François Grond, au nom de la direction.La critique fait bondir M. Picquet qui déclare que "La LCR va se faire accuser à juste titre de double langage et de sectarisme. Nous serons les seuls des partisans du non à ne plus être sur la photo."Le PCF partage cet avis : "Difficile de comprendre qu'on appelle à l'accélération du processus en faveur des candidatures unitaires et, au moment où il se lance, de refuser de s'engager", dit Jean-François Gau, l'un de ses dirigeants.
Sylvia Zappi

jeudi, mai 11, 2006

Voyage en crête





Mon voyage en Crête m’a permis de voir le magnifique palais de Cnossos ( où du moins ce qu’il en reste) ainsi que la caverne où Rhéa protégea Zeus de l’appétit de son père Cronos.

La civilisation Minoenne

La Crête est le berceau d’une des plus anciennes civilisations de l’Europe. Des statuettes et autres figurines montrent que l’île était peuplée depuis au moins le VI ème siècle avant J.C.
Les minoens deviennent une des plus florissantes civilisations de la Méditerranée pendant l’age de Bronze (entre 3300 et 1000), de 1700 à 1400 av J.C, ils influencent toute la méditerranée orientale ainsi que le sud de la Grèce continental.

On pense que les Minoens ont pour origine le moyen ou proche orient. Les relations avec l’Egypte et la Mésopotamie sont nombreuses comme l’atteste les fresques égyptiennes qui montrent le fameux « jeu » du taureau, qui consiste à sauter par-dessus l’animal lancé à pleine vitesse.
On a aussi retrouvé sur l’île, les premières formes d’écriture en Europe, le linéaire A qui n’a toujours pas été déchiffré, premier alphabet crétois et le linéaire B sûrement l’ancêtre du Grec primitif.
L’écriture servait aux besoins économiques avant tout. Avec le déclin de l’économie, l’écriture disparaît.

L’art prend aussi un essor considérable à cette époque, on peut voir de magnifiques fresques, objets d’art, bijoux et plein d’autres choses au musée archéologique d’Héraklion (malheureusement le lieu est un peu austère, mais il doit être reconstruit par manque de place).
On peut voir que l’art crétois a beaucoup influencé la Grèce continentale et les Mycéniens.

Mais les plus grands chefs d’œuvre de cette culture sont sans aucun doute les grandioses palais. On en trouve à Phaestos, Malia, Zakros mais surtout Cnossos

Cnossos

C’est en 1899 qu’un britannique dénommé Sir Arthur Evans commence les fouilles, après avoir acheté le terrain aux ottomans. Il mit à jour un immense palais de plus de 20000m².
Sir Evans vit dans la complexité architecturale du palais, une évocation au labyrinthe du Minotaure, c’est pour cela qu’il pensait que le légendaire roi Minos avait gouverné cet incroyable palais.

L’apogée de ce palais-cité se situe entre 1700 et 1450 av J.C. Il faut préciser qu’un premier palais été déjà construit avant cette période mais une catastrophe naturelle (peut être l’irruption d’un volcan sur l’archipel de Santorin) l’avait détruit, les Minoens le reconstruirent encore plus grand. Cela n’empêcha pas qu’une nouvelle catastrophe (on parle d’un incendie) détruit de nouveau le palais vers 1450. Il fut occupé après cette date par les Mycéniens qui avaient envahi l’île. Et ceux-ci jusqu'à la disparition des civilisations Minoennes et Mycéniennes pour des raisons encore obscures. Peut-être des mouvements de populations venant du Nord ou par l’invasion de « peuples de la mer » énigmatiques

Dans tous les cas, ces palais fantastiques ainsi que la civilisation qui l’a construit, ont laissé des mythes et des légendes qui sont arrivé jusqu'à nous.

mercredi, mai 10, 2006

Sans Union le desastre!!

Je retranscris deux tribunes parues dans le monde, une d'Olivier Besancenot et la réponse de José Bové. Il ne manque plus que le PC et les verts montrent leur bonne volonté pour commencer sérieusement un travail d'unité d'une gauche anticapitaliste. Même si je doute de la sincérité de Marie-George Buffet dans ces discours sur l'union Le PC me semble plus parti pour encore une fois devenir l'annexe du PS, se serait la faillite du mouvement du 29 mai et de la contestation contre le CPE. On ne peut pas laisser faire cela, le PC à donc une responsabilité des plus importante, elle doit mettre de coté ces pensées purement électoralistes, pour dynamiser la future union, espoir de la majorité des sympathisants et militants de la gauche.

Marie-Georges, Arlette, José... si on causait ?

la tribune qu’Olivier Besancenot paru dans Le Monde daté du vendredi 28 mars :

" La gauche antilibérale a prouvé sa force depuis un an. Elle doit être présente et unie à l’élection présidentielle. "

Nos noms apparaissent dans les sondages liés à la prochaine présidentielle - quatre noms qui se sont prononcés, ensemble ou séparément, pour un rejet antilibéral et internationaliste du TCE. En moins d’un an, sur le terrain référendaire le 29 mai et sur le terrain des luttes en avril 2006, le libéralisme a subi deux revers, entre le rejet de la constitution et le retrait du CPE. Ces victoires suscitent de grands espoirs chez celles et ceux qui, au quotidien, subissent les effets de l’exploitation capitaliste. C’est une grande leçon de ces derniers mois : la gauche est forte quand elle refuse de disparaître dans le tunnel d’une campagne électorale permanente ; elle est faible quand elle ne s’en remet qu’à l’hypothétique dernier round de l’alternance de 2007. Nos quatre noms ne résument pas seuls toute la diversité qui s’est exprimée dans la campagne du Non de gauche. Pour autant, nous avons des responsabilités communes. Nombreux sont ceux qui veulent savoir si une candidature unitaire est possible et nécessaire. Nécessaire, c’est certain, ne serait-ce que pour répondre à l’aspiration unitaire qui s’est exprimée en ce sens depuis le 29 mai, particulièrement dans les collectifs du même nom. Mais possible ? Les conditions pour aller plus loin ne semblent toujours pas réunies. Pourtant, les obstacles à surmonter pour nous fédérer sont connus de tous : battre la droite et sa politique ; rejeter le social-libéralisme ; ne pas reproduire la stratégie de la gauche plurielle. Battre la droite durablement, c’est bien de le promettre, mais c’est mieux de la combattre dès maintenant. Aujourd’hui, c’est un mouvement d’ensemble qui reste à construire dans l’unité la plus large, sans sectarisme, contre le chômage et la précarité, car la loi « d’égalité des chances » et le grand frère du CPE, le CNE, sévissent toujours. Alors c’est vrai, lutter pied à pied contre la droite, sans repousser à demain la confrontation directe, c’est s’engager à défaire ultérieurement ce qu’elle a produit depuis qu’elle est au pouvoir. Et, pour se débarrasser sur le long terme des méfaits qui s’abattent sur nous en cascade, il faut en finir avec toutes les politiques libérales, même lorsqu’elles ont été menées par la gauche au pouvoir. Bref, battre la droite, sans seulement la « recaler » pour cinq ans, c’est appliquer un plan de mesures d’urgence sociale et démocratique qui permettraient à des millions de personnes de sortir la tête de l’eau. Afin de contester réellement au social-libéralisme son hégémonie sur la gauche, nous devons faire émerger une autre gauche qui refuse les diktats de la finance et de l’Europe libérale. Nous n’avons pas d’autre choix, si l’on veut garder nos droits ou en acquérir de nouveaux, que de défier les privilèges des plus forts. Contrer la mainmise des multinationales sur l’économie et sur nos vies, c’est s’opposer à l’appropriation croissante du fruit du travail de tous par quelques grandes firmes. Impensable, par exemple, de légiférer efficacement pour interdire les licenciements, tant que les pouvoirs publics continueront à ne tolérer « l’ingérence » dans l’économie privée que lorsqu’il s’agit d’inonder les licencieurs de subventions, d’aides directes ou d’exonérations de cotisations sociales, mais jamais lorsqu’il s’agirait de reprendre l’argent public pour que la production continue. Impensable encore d’augmenter les revenus ou d’accorder une allocation d’autonomie pour tous les jeunes en formation sans prendre l’argent sur les profits. Impensable, enfin, d’obtenir une mesure pourtant gratuite, comme le moratoire sur les OGM, sans tenir tête aux multinationales semencières. Une gauche qui ne propose pas de répartir les richesses, en donnant à la population les moyens de les contrôler, est une gauche pleine de belles promesses, mais qui, une fois au pouvoir, n’applique pas une politique de gauche. Enfin, se convaincre que la gauche n’a plus le droit de se tromper dans une nouvelle expérience de la gauche plurielle n’est pas une garantie en soi. La « gauche plurielle » n’est pas une formule, mais une stratégie politique qui demeure celle du PS : satelliser d’autres partis de gauche autour d’accords électoraux pour leur faire assumer les grandes lignes de sa politique. L’espoir consiste donc à s’opposer à la droite et à résister au social-libéralisme, en refusant, par exemple, les accords parlementaires et gouvernementaux faits actuellement par la direction du PS. Cela ne nous marginalise pas. L’idée qu’on pourrait convertir la direction du PS à l’anti-libéralisme ou peser sur les réunions de la gauche au sommet pensant y faire naître l’alternative est une illusion. Il n’y a pas de synthèse possible entre l’anti-libéralisme et le social-libéralisme. D’autant que les institutions de la Ve République, qui empêchent le suffrage universel d’avoir une portée sur les décisions économiques qui touchent à nos vies quotidiennes, sont faites pour qu’à gauche, ce soit bien Hollande qui donne le la et pas Buffet, Royal plutôt que Laguillier, Strauss-Kahn plutôt que Besancenot, et Lamy plutôt que Bové. Alors oui à une candidature unitaire si elle est anticapitaliste. Plus qu’au casting, nous sommes attachés au scénario et au contenu. Deux sont envisageables. Un s’ouvre par la campagne du 29 mai, se poursuit par le soutien aux luttes sociales, déroule un plan de mesures d’urgence pour les classes populaires et la jeunesse, et débouche sur un rassemblement des forces antilibérales et anticapitalistes, internationalistes, féministes et écologistes. L’autre se conclut par la caution de gauche à une nouvelle alternance sous l’aile du PS. Nous ne serons pas du second. Avec un bon scénario, le casting ira de soi. Entre huit candidatures à gauche le 21 avril 2002 et une seule en 2007, il doit y avoir un juste milieu. Une gauche plurielle n°2, à peine relookée, semble devoir se reconstituer. C’est son problème. Les luttes d’aujourd’hui et de demain, elles, méritent mieux. Alors, je crois qu’on aurait besoin de se voir pour causer un peu. À bientôt dans les luttes, c’est sûr... mais pourquoi pas autour d’une bouffe à quatre ? C’est moi qui régale !


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la réponse de Jose Bové :

Point de vue

Olivier, causons, mais vite !, par José Bové

LE MONDE 09.05.06 14h18 Mis à jour le 09.05.06 14h18

Il y a une semaine, dans ces colonnes, Olivier Besancenot a proposé que nous "causions" de l'éventualité d'une candidature unitaire de la gauche "antilibérale", lors de l'élection présidentielle de 2007. Je lui réponds bien volontiers que je suis prêt à causer avec lui comme avec beaucoup d'autres, à la condition toutefois que nous parlions sans arrière-pensées et, surtout, sans préalables. L'unité est une démarche qui, pour réussir et rassembler vraiment, ne supporte pas les considérations tactiques. Elle suppose, en revanche, une volonté qui transgresse les intérêts respectables mais identitaires des formations politiques qui en seraient parties prenantes. L'enjeu, en effet, n'est pas tant une coalition qu'une dynamique électorale.

Où en sommes-nous ? Un an après la victoire du non au référendum sur la ratification du projet de Constitution européenne, et quelques semaines après la mobilisation populaire victorieuse contre le CPE, l'alternative est clairement posée. Doit-on se résigner à ce que nos gouvernants - fussent-ils de gauche - conduisent des politiques d'adaptation à la mondialisation libérale, avec tous les dégâts sociaux collatéraux que l'on connaît ? Ou peut-on, dans les urnes et dans la rue, imposer de nouvelles orientations dont le fondement soit de combattre réellement le chômage, de redonner espoir à toute une génération et d'en finir avec l'exclusion sociale ?

La campagne présidentielle qui s'ouvre est l'occasion d'en débattre pour toutes celles et tous ceux qui sont scandalisés par les parachutes dorés des patrons du CAC 40, qui refusent d'offrir comme seule perspective aux jeunes un avenir de précarité, qui imaginent une société plus solidaire et plus démocratique, bref qui souhaitent remettre le monde en mouvement. Ce débat, me semble-t-il, appelle deux démarches intimement liées. D'une part, il s'agit bien de discuter du fond des choses, autrement dit d'un projet politique qui rompe avec la logique économique libérale et productiviste de ces vingt-cinq dernières années. D'autre part, il est décisif de partager la discussion avec l'ensemble des acteurs du mouvement social et pas seulement avec les appareils politiques.

Le spectacle qu'offre le Parti socialiste, hélas, n'est pas de nature à faire oublier le 21 avril 2002 et ses tristes conséquences. L'unité retrouvée dans la bataille contre le CPE camoufle mal un grand questionnement programmatique. Les sondages les plus flatteurs ne peuvent faire office de projet de transformation sociale. Les socialistes, par exemple, sont-ils tous d'accord pour revenir au contrat unique de travail à durée indéterminée ? Sont-ils tous d'accord pour mettre en chantier une nouvelle République ? Sont-ils tous d'accord pour la régularisation de tous les sans-papiers ? Sont-ils tous d'accord pour prendre acte de la volonté populaire de construire une Europe sociale et démocratique ?

La gauche qui combat la mondialisation libérale, en revanche, paraît plus homogène sur les grands enjeux de 2007. Il faut naturellement le vérifier et le valider. Mais, de la Ligue communiste révolutionnaire jusqu'au Verts, en passant par le Parti communiste, les alternatifs et tous les acteurs des mouvements sociaux, il semble qu'il y ait un large consensus aujourd'hui sur un programme de rupture avec la logique du tout-marché, du tout-libéral. Nous sommes, en effet, à peu près tous d'accord pour proposer un plan d'urgence et d'intégration sociale pour les plus démunis, pour assortir le contrat de travail d'une sécurité sociale professionnelle tout au long de la vie, pour considérer que les salariés ne doivent plus nécessairement être la variable d'ajustement pour les actionnaires, pour réclamer la proportionnelle aux législatives et une profonde réforme des institutions, pour exiger que les prochaines élections européennes soient "constituantes", pour imposer un moratoire sur les OGM et le projet d'EPR.

Ce large consensus ne suffirait cependant pas à dynamiser une candidature unitaire qui ne serait pas portée par toutes les composantes du mouvement social. Je comprends bien que Marie-George Buffet s'imagine la mieux à même de fédérer la gauche du "non", qu'Olivier Besancenot rêve d'incarner la "gauche anticapitaliste" ou même que la gauche des Verts ait tenté de promouvoir une candidature labellisée "gauche radicale". Mais la légitimité de l'unité ne peut se passer des acteurs syndicaux, associatifs ou "mouvementistes" qui espèrent et réclament, d'une manière ou d'une autre, un autre débouché électoral aux luttes que la dispersion entre de multiples candidatures à la gauche du PS.

C'est de cela qu'il convient désormais de discuter tous ensemble. L'un des enjeux majeurs du cycle électoral qui vient, ne l'oublions pas, est de briser la spirale de l'abstention et du découragement dans les couches de la population les plus exposées à l'exclusion ou à la souffrance sociale. Il n'y aura pas de remobilisation électorale sans processus démocratique de discussion et de conviction dans les milieux populaires, à commencer par les banlieues. A nous d'imaginer le chemin d'une proposition puis d'une désignation, quel que soit notre candidat ou notre candidate, dont le point d'aboutissement ait une portée symbolique autrement plus forte que le vote des seuls adhérents d'un parti.

Voilà ce dont je suis prêt à discuter avec Olivier et beaucoup d'autres, en ayant la ferme intention d'être disponible, le cas échéant, pour soutenir de toutes mes forces la candidature unitaire qui apparaîtrait la meilleure. J'y ajoute, toutefois, deux conditions. D'abord je souhaite qu'il s'agisse bien d'une démarche collective de campagne, bousculant les règles de l'aventure individuelle et donnant la priorité au collectif plutôt qu'à la starisation. Ensuite je considère que l'ennemi principal doit bien être désigné comme la droite et l'extrême droite, et non pas, indirectement ou subrepticement, comme le Parti socialiste. Si nous sommes d'accord, il n'y a plus beaucoup de temps à perdre. Causons, mais vite !

José Bové est membre de la Confédération paysanne.

mardi, mai 09, 2006

C'est quoi le néolibéralisme ?


Le néolibéralisme est l’idéologie qui fait croire à l’individu qu’il est libre, tout en le contrôlant, le cloisonnant, le fichant, etc.. elle fait croire que la sécurité passe obligatoirement par des cameras, des cartes biometriques, des policiers, etc…

Le néolibéralisme c’est l’idéologie qui fait croire que quand les trains arrivent avec 10 minutes de retard, c’est qu’ils sont à l’heure si ces trains sont privés, qui fait croire que l’investissement de la société ne peut être géré que par des groupes privés avec bien sur l’argent des collectivités. « Tous les profits doivent aller aux entreprises et tous les débits à l’état c’est à dire aux contribuables » *

Le néolibéralisme c’est l’idéologie qui fait croire que la concurrence est le summum de la liberté individuelle, tout en facilitant le monopole de grand trust et la destruction de facto de toute indépendance individuelle.

Le néolibéralisme pense que la seul chose d’important est le marché et ces acteurs et que le reste n’est que scories à effacer ou à contrôler. Car comme le dit M.Hans Tietmeyer président de l'une des plus influentes institutions financière de la planète, la Bundesbank, devant 2000 invités dont 350 ministres et premiers ministres : "Vous les dirigeants politiques, vous devez savoir que vous êtes désormais sous le contrôle des marchés financiers"

* cette phrase est tirée du livre : Le Prophète du libéralisme
de Kosy Libran aux editions "Mille et une nuits"

Le royaume enchanté de Tony Blair

Voilà un livre que je conseille à tout ce qui pense que de l'autre coté de la Manche l'herbe est plus verte pour d'autres raisons que la pluie anglaise.

Dans cet ouvrage, nous voyons comment le mensonge néolibéral, n'est qu'une illusion liberticide et destructrice de toute structure sociale.

Philippe Auclair démonte par l'exemple toutes les balivernes que la nouvelle pensée dominante nous rabâche sur le miracle anglo-saxon. Miracle ou le chômeur disparaît pour laisser la place à l'invalide, où la croissance est soutenue par l'endettement croissant et intolérable des particuliers, où les trains sont à l'heure même en retard, où il faut attendre des mois pour aller se faire soigner, où l'école n'est fait que pour les élites.

Il nous montre ce qu'est réellement ce "royaume enchanté», un pays qui se rapproche plus de 1984 que du rêve de liberté que les médias français nous vendent, à longueur de temps.

On voit le nouveau totalitarisme en marche celui de l'argent.