mercredi, octobre 11, 2006

Mme NOUIOUA et ses 2 enfants sont libres

La preuve que la mobilisation paye.

une article sur la Libération de RESF

Les Nouioua libres depuis ce vendredi 6 octobre à 18h

La mobilisation immédiate de toutes et une coordination efficace entre Lyon et Marseille ont permis le retour sur Lyon et la libération de Mme Nouioua et de ses enfants en voie d’expulsion vers l’Algérie. (voir les articles précédents sur Rebellyon : Empêchons l’expulsion de Mme Nouioua et de ses 2 enfants et La famille NOUIOUA de Vaux-en-Velin en voie d’expulsion.
Malgré le fait que la police du centre de rétention de l’aéroport Lyon-St Exyupéry ait pris le téléphone portable de Mme Nouioua et ait d’abord raconté tôt ce vendredi que la famille avait été expulsée vers Constantine, RESF a découvert qu’en fait Mme Nouioua et ses deux enfants avaient été transférés vers 5h à Marseille.

Le réseau a immédiatement alerté ses correspondants de la cité phocéenne qui ont localisé à midi la famille dans les locaux de la PAF (Police de l’air et des frontières) de Marseille. Avec l’appui de la Cimade, de la LDH, d’élus communistes, et d’autres..., la mobilisation de RESF a été formidable. Méls et fax ont plu de toute part....

Pendant ce temps, sur l’agglomération lyonnaise, était organisés dès 11h30 un rassemblement à l’école Angélina Courcelles de Vaulx-en-Velin où sont scolarisés les enfants, puis une conférence de presse. Une grosse délégation du comité de soutien, avec des élus et des membres de la famille de Mme Nouioua a aussi été reçue dans l’après-midi en préfecture.

Déjà éprouvée par la maladie, vivant dans l’angoisse depuis le refus opposé le 6 septembre à sa demande de régularisation dans le cadre de la circulaire de juin 2006, et épuisée par les tribulations des dernières 24 heures, Mme Nouioua a finalement fait un malaise ayant nécessité une courte hospitalisation.

Au vu de la situation et devant l’ampleur des mobilisations, les autorités ont fini par reculer et la famille a été rapatriée en voiture à la PAF de la Part-Dieu, où se sont rendues dès qu’elles l’ont su la famille et une délégation du comité de soutien. Et c’est à 18h, que Mme Nouioua, Sid-Ahmed et Aïmen ont été relâchés. Epuisés, mais libres...


Combien encore de combat, devrons nous menez, pour le respect des êtres humains?

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