dimanche, mars 18, 2007

Last Exit to Brest


Nous voilà face à un polar brestois, un agent de sécurité, manageur à ses heures du groupe de rock « Last Exit to Brest », se retrouve impliqué malgré lui dans une affaire de meurtre et d’argent.

Le Livre se découpe comme un disque vinyle avec 2 faces bien distinctes. La face A décrit les membres du groupe « Last Exit to Brest » et met les bases de l’intrigue, la deuxième face nous plonge plus profondément dans la noirceur des actes humains.

L’écrivain nous décrit un milieu qu’il a l’air de connaître sur le bout des doigts, celui des groupes de rock locaux, qui vivotent dans de petit bar et qui ne pense pas la musique comme un business, mais comme une passion qui prend plus que ce qu’elle donne.

Des amoureux du rock, ce qui rendent hommage à ce style de musique par l’abnégation qu’ils ont devant leur médiocre capacité artistique.

On sent bien que l’auteur a nagé dans ce Brest underground, il est comme son héros narrateur un passionné de Rock & Roll comme de sa ville Brest avec laquelle il rentre entièrement en osmose, quitte à ne jamais la quitter même si cela implique un danger de mort.

Malgré une intrigue pas très originale, le fait que l’atmosphère de la ville est parfaitement rendue, la forme est d’ailleurs originale et donne un rythme quasi-musical à l’histoire (les chapitres sont découpés en deux, l'histoire contée par le narrateur et une dépêche du télégramme de Brest)

Comme les éditions Metailie nous ont habitué, nous nous retrouvons devant un petit amuse gueule agréable qui n’a pas vocation a devenir le polar ultime, mais qui lit rapidement en laissant un goût agréable en bouche avant de passer aux repas.

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